arrivé de Hyozuke

Une fois arrivé à la maison, l'autre commença la visiter comme s'il était chez lui. Kanon soupira. Il s'assit sur le canapé du salon et regarda encore son saphir. Il n'y avait pas de domestique ici. L'adolescent avait appris à s'occuper de sa maison lui même. Depuis qu'il vivait ici, il cuisinait, faisait son ménage et sa lessive seul. Il se tourna vers l'homme qui venait de lui parler. Il lui dit qu'il allait prendre un bain et qu'il devait lui porter des vêtements dans sa chambre en désignantla sienne. Mais le jeune homme ne dit rien. Il y avait assez de chambre pour qu'il aille ailleurs. Il se leva donc et alla dans sa chambre. Il ouvrit son armoire et trouva vite les vêtements trop grands que le brun pourrait mettre. Après cela, il sortit tout ses vêtements pour les porter dans une autre chambre. En même temps, il entendit l'autre lui dire de faire à manger. Mais il prit d'abord le temps de déplacer tout ses effets personnels et sa collection de pierres précieuses.

Une fois son petit déménagement fait, Kanon alla à la cuisine et commença à préparer de quoi manger. Il avait déjà prévu de faire du poisson et avait sorti deux truites du congélateur pour qu'elle dégèle un peu. Il sortit une poèle et la posa sur une taque pour la faire chauffer. Il mit un carrée de beurre dessus pour éviter que cela colle. Pendant que cela chauffer, il coupa la tête des truites et la queue. Il se mit ensuite à préparer de petites pommes de terre rissolées qu'il posa dans une deuxième poèle pour les faire dorer. Il mit ensuite les truites à cuire. Pendant que tout chauffé, il prépara une petite salade. Une fois le tout prêt, il dressa la table et posa une truite dans chaque assiette avant de mettre un petit carrée de beurre sur chacune pour les laisser fondre. Il posa de la salade et des pommes de terre dans chaque assiette. Il venait à peine de finir que le brun arrivait.

- C'est prêt. J'espère que tu aimeras.

Kanon s'installa. Les émotions de la journée lui avait donnée faim. Et la douce odeur n'arrangeait rien. Son poisson n'allait pas faire long feu.

Kanon ne dit rien quand le brun s'installa à table pour manger. Après tout, il le lui avait dit, il ne le considérait pas comme un esclave. Donc, il n'avait pas d'ordre à lui donner. Il mangea son poisson et regarda l'homme manger sa part. Il espérait que cela lui plairait. Il fit un petit sourire quand il lui dit que c'était pas mal. C'était déjà ça. Il termina de manger et commença à débarasser quand l'esclave, plus si esclave que ça, se leva pour aller au salon. En chemin, il s'arrêta et lui donna des ordres. D'abord surpris, Kanon se reprit un peu et répondit.

- Ce n'est pas la peine de donner des ordres comme ça. D'ailleurs tout ce que tu as ordonné j'avais l'intention de le faire. J'ai peut être le statut de maître, mais je m'occupe de ma maison seul. Et si tu y tiens, nous irons t'acheter des vêtements juste après. Je n'ai rien contre.

Mais Kanon avait parlé d'une voix calme. Aucune fermeté ne c'était faite entendre. Il aurait du le faire. Mais même, est ce que cela aurait suffit pour convaincre l'homme. Il en doutait. Il ne dit donc rien de plus et nettoya sa vaisselle. Quand elle fut propre et rangée, il monta à l'étage et commença par récupérer les vêtements sales du brun. Il avait justement une machine à faire. Il mit donc ses vêtements dans la machine à laver et la mit en marche. Après cela, il nettoya la salle de bain, toujours en souriant. Mais ce sourire était il sincère ou simplement une habitude. Mais l'adolescent n'en était pas sûr. Quand il eut fini, il redescendit et s'adressa au jeune homme.

- Si tu veux des vêtements, nous pouvons partir tout de suite.

Kanon venait de finir de nettoyer la salle de bain quand il redescendit. Il s'adressa au jeune homme au sujet des vêtements. Celui ci posa alors une question à laquelle il ne s'attendait absolument pas. Il voulait savoir s'il était vierge. Mais c'était quoi cette question ? Il n'eut pas le temps de répondre qu'il l'attrapa par le poignet pour l'emmener dans la chambre. Il le poussa sur le lit et lui enleva son haut. L'adolescent essaya de se débattre mais il se retrouva vite attaché les mains dans le dos et l'autre le déshabilla. Kanon trembla quand un doigt se posa sur son intimité pour la caresser. Il sentit des larmes venir envahir ses yeux et il entendit l'autre lui dire qu'il voulait coucher avec lui et qu'il n'hésiterait pas à le violer. Il entra même un doigt en lui, se qui arracha un petit cri de douleur à l'adolescent. Il le prévint que s'il acceptait il le préparerait pour un minimum de douleur. Mais le plus jeune ne voulait pas.

- Non, laissez moi. Arrêtez ça fait mal... Pourquoi ? Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ? Laissez moi. Enlevez votre doigt ça fait mal. Lâchez moi, détachez moi.

Kanon remuait pour se débattre, mais le doigt en lui lui apportait de la douleur. Il ne pouvait donc pas bouger comme il le voulait. Mais de toute façon, l'autre était plus grand et plus fort que lui. Même s'il parvenait à se dégager, l'autre trouverait le moyen de le remettre au lit. Il pourrait même le prendre à même le sol. Comprenant que ses efforts étaient vains, Kanon cessa de bouger et se contenta de supplier le brun de le laisser. Ses yeux étaient remplis de larmes. Quand il pensait que ses parents ne s'étaient jamais aimé et ne l'avait jamais aimé, voilà maintenant qu'il se faisait violer par son esclave. Il avait espéré quand lui offrant une vie correcte, il deviendrait son ami. A la place, c'était lui qui devenait l'esclave. Est ce que sa vie était condamné à tourner autour de la tristesse et de la solitude ? Apparemment oui. Il ferma donc les yeux, laissant ses larmes couler et le brun faire ce qu'il voulait.

Kanon implorait le jeune homme pour qu'il le laisse en paix. Il ne voulait pas. Pas comme ça. Il avait souhaité devenir l'ami de cet esclave et lui offrir une vie meilleure, mais celui ci en avait décidé autrement. Pourquoi ? Pourquoi devait il subir cela ? Il sentit cependant le doigt le quitter. Peut être que l'autre le laisserait en paix. Bien au contraire. Quelque chose de gros et dur se colla à ses fesses. L'adolescent ne mit pas longtemps à comprendre ce que c'était. Il eut à peine le temps de panique que le sexe de l'esclave le pénétra avec violence. Il cria de douleur. Il avait l'impression de déchiré en deux. Et lorsqu'un liquide chaud trouva le moyen de couler entre ses fesses, il sut que c'était du sang.

- Pourquoi... pourquoi aurais je fais semblant... ? Je ne suis pas... je ne suis pas comme ces pervers... Je ne viole personne... Je voulais juste... qu'on soit ami... Je ne voulais rien d'autre...

Kanon finit par se taire. Surtout quand une main tira sur ses longs cheveux pour le redresser. Une langue vint alors lécher ses larmes. L'autre commença alors à bouger en lui, d'abord doucement puis de plus en plus fort. L'adolescent souffrait le martyre. Il gémissait et pleurer de douleur. Il avait trop mal. Le brun alla même jusqu'à lui griffer les fesses, ajoutant encore un cran à sa souffrance. Il lui dit même qu'il finirait par aimer et par lui demander de le prendre tous les jours. Lui, il en doutait, mais il ne dit rien. Quand il se retira, Kanon soupira de soulagement. Mais ce n'était pas encore fini. Il se retrouva sur le dos et l'homme entra à nouveau en lui, lui arrachant un nouveau cri de douleur. L'adolescent continua de pleurer tout en se laissant faire. De toute façon, il voyait mal comment se délivrer maintenant.

[=> retour du magasin de vêtements]

Kanon suivit le brun dans un autre magasin. Il hésita à entrer quand il fit que c'était un sex shop. Mais le plus âgé le poussa à l'intérieur. Il se cacha dans un coin et le laissa faire. De toute façon, il n'était plus de taille à lui donner des autres. Il ne l'avait même jamais été. Il trembla en voyant tout ce qu'il achetait. Il le laissa cependant faire. il n'arrivait pas à croire ce qu'il allait maintenant vivre. Mais pourquoi avait il acheté cet esclave ? Il n'eut pas le temps de s'interroger plus que le brun revint vers lui pour qu'il paye.

Après cela, Kanon pria pour qu'ils rentrent. Mais ce n'était pas encore pour maintenant. Ils allèrent chez un perceur. Là encore, l'adolescent eut peur. Il attendit patiemment, mais très anxieux. Il fut le brun prendre encore des affaires. Il n'en aurait donc jamais fini ? Heureusement que le plus jeune avait suffisamment d'argent mais si cela continuait comme ça en quelques mois y aurait plus rien. Il dut encore payer puis enfin, ils rentrèrent.

Arrivé devant la maison, Kanon ouvrit la porte et fut poussé à l'intérieur. Entendant la porte se fermer à clé, il prit peur et couru se cacher dans sa chambre. Il ferma la porte et se planqua sous le lit avant que le brun n'ait le temps de le rattraper. Il savait qu'il ne pourrait pas rester longtemps là dessus, mais il ne pouvait s'en empêcher. Il avait peur, il ne voulait pas savoir ce que celui qui devait être l'esclave allait lui faire. Alors il se cachait. Avec un peu de chance, il ne le trouverait pas.

Kanon était caché sous son lit et tremblait comme une feuille. Il se faisait le plus discret possible pour ne pas être repéré. Et lorsque que sa porte s'ouvrit avec violence, il dut poser une main sur sa bouche pour ne pas faire de bruit. Mais quand le brun regarda sous le lit et le vit, l'adolescent essaya de s'enfuir de l'autre côté. Mais l'autre l'attrapa par le bras avant et le tira hors de sa cachette. Sous la violence, le jeune homme se cogna l'épaule contre le lit. Mais il n'eut pas le temps de dire aie qu'il atterit sur le matelat. Un poids atterit sur lui et une giffle le sonna. Puis, ses cheveux furent empoignés et il se retrouva au salon.

Arrivé là, il reçut la tenue de soubrette et l'ordre de la mettre avant de se mettre à quatre pattes. Comprenant que le brun était très en colère, il n'avait pas le choix. Il se releva et ôta ses vêtements. Il enleva même son boxer, le sang ayant sécher depuis un moment. Il était honteux d'être ainsi exposé. Mais il ne dit rien et passa le vêtement. Il tremblait toujours et ne savait plus comment se protéger. Sachant que le mieux à faire était de ne plus se rebeller, il baissa la tête avant de se mettre à quatre pattes. Mais il voulait quand même essayer encore.

- Je vous en prie... ne me blessez plus... je ne vous ai rien fait... Pourquoi me traitez vous ainsi ? Uniquement parce que je suis un maître ? C'est tellement injuste... Je ne suis pas comme vos anciens maîtres... Je vous en prie... arrêtez de me tourmenter... Par pitié, je ne pourrais plus en supporter davantage.

Kanon sentait que cela ne serait pas plus efficace que la première fois, mais il n'y pouvait rien. il voulait tenter une dernière fois sa chance avant que cela recommence. Il ferma ensuite les yeux et se mordit les lèvres, sentant qu'il allait encore souffrir.

Kanon savait que supplier ne le mènerait nulle part, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il fit alors le brun venir s'agenouiller à ses côtés et lui tirer les cheveux pour qu'il le regarda. Il lui ordonna d'arrêter de se taire sauf pour hurler. Il avoua aussi qu'il le faisait souffrir uniquement parce qu'il était faible. L'adolescent dut retenir ses larmes. Encore une fois, c'était la faute de ses parents. Mais il ne dit plus rien.

Quand il le relâcha, Kanon ne trouva pas le courage de relever la tête. Il ne détourna plus se regard du sol. Il fut surpris quand une cravache vint fouetter ses fesses déjà meurtries. Il cria alors sous la douleur ravivée. Il avait mal et de nouvelles larmes vinrent couler sur ses joues. Il dut se retenir pour ne pas s'effondrer au sol. Il sentait que cela ne plairait pas au jeune homme.

Quand il s'en jugea satisfait, l'autre s'arrêta. Il revint face à Kanon et baissa son pantalon en s'agenouillant devant lui. Le visage de l'adolescent fut relever et il reçut le sexe dans sa bouche. Il se retint de mordre et le laissa bouger en lui. Mais il allait si loin. Le jeune homme avait mal par les mouvements du brun, mais il ne pouvait rien dire. Alors, il laissa le sexe aller et venir en lui, laissant sa salive le recouvrir et sa langue lécher le dessous. Il pleura davantage mais ne se débattit pas. Il n'en avait pas la force.

*Combien de temps fais je souffrir ainsi ? Pourquoi la vie est elle si cruelle ? J'ai si mal et ma souffrance ne lui offre que de la satisfaction. Que faire pour l'arrêter. Ai je seulement une chance ? J'en doute...*

Kanon subissait encore les coups de reins de Hyosuke. Il souffrait car celui ci avait rouvert ses blessures internes mais c'était aussi son coeur qu'il avait brisé. Alors qu'il le besogniait encore, l'adolescent pleurait silencieusement. Il avait compris que cela ne servait à rien de protester. Alors il se taisait et se laissait faire. De toute façon, que pouvait il faire d'autre ? Il avait trop mal et il était trop faible pour tenter quoique ce soit. Au bout d'un moment, il sentit un liquide chaud venir remplir son intimité. Il comprit donc que le jeune homme venait de jouir. Il sortit ensuite de lui et le détacha et lui enleva son baillon. Le jeune homme ne dit rien et le regarda. Il se laissa ensuite l'emmener dans la salle de bain.

Hyosuke fit couler l'eau dans la baignoire. Il lui ordonna alors de se laver avant de remettre sa tenu de soubrette en n'oubliant pas de mettre ses talons cette fois. Kanon baissa la tête mais fut attrapé par le jeune homme qui le balança dans l'eau avant de lui jetter le savon. Il soupira et se lava, essayant d'ignorer la présence de l'esclave, plus si esclave que ça. Il se décrassa au maximum et lava même ses cheveux. Quand il fut propre, il regarda Hyosuke et finit par sortir. Du sang coula sur ses cuisses, preuve que sa blessure s'était quelque peu aggravée. Il regarda le jeune homme.

- Je suis prêt. Je m'habille tout de suite ou vous me soignez d'abord ?

Kanon n'osa pas prendre l'initiative de s'habiller d'abord. On ne savait jamais comment pouvait réagir l'autre. Alors, il attendit. Il ne voulait pas d'ennuis. Il n'en voulait plus. Il avait assez souffert pour aujourd'hui. Du moins, c'était son avis.