Moment de VRAI détente [PV]

Ils venaient enfin d'arriver au jardin d'Olphéra. Depuis le temps qu'Amar voulait s'y rendre... enfin, il pourrait s'éloigner de tous ces bruits de la ville et laisser ses nerfs se détendre un peu... Lui et Leila débarquèrent de la voiture. Et c'était toute une voiture... Le traqueur ne s'y connaissait pas du tout en modèle, catégories et prix de tous types de bolides, mais il savait une chose : cette voiture devait valoir plus cher que son salaire annuel. Et il fallait spécifier que la vente d'esclaves rapportait beaucoup quand on se mettait sérieusement au travail.

Le portail d'entrée du parc se trouvait devant eux après une petite minute de marche. Ils le passèrent rapidement. Amar mit ses mains dans ses deux poches et laissa errer son regard, ce qui devenait une sale habitude à la longue.

*Bon, j'ai quitter les bruits de la ville et de cette boite de nuit en seulement quinze minutes, mais à présent, c'est la Flinndak que je dois fuir. Si elle ne parle pas trop, peut-être qu'elle pourra rester. Pourtant... elle pourrait me servir de cliente en ce qui concerne les esclaves... Je verrai ça plus tard.*

C'est alors que laissant ses pieds choisir la direction où aller, ils l'avaient rapproché d'un bel étang. Les rayons de la lune complètement ronde se jetaient sur l'eau de la source, donnant des reflets de lumières. Quelque part, un crapaud croassait et un vent frais jouait dans les feuillages des arbres aux alentours, faisant entendre un bruit relaxant pour les oreilles.

''Il fait moins chaud ici...''

D'une certaine façon, Amar était hébété par ce qu'il voyait, mais rien sur son visage ne le laissait transparaître. Il se concentra plutôt sur les reflets de la lune sur l'eau...

Leila conduisait assez prudament car il faisait sombre et beaucoup de saoulons régnaient dans les rues à cette heure si tardive. La jeune femme gara sa voiture sport sur le bord de la rue, puis descendit avec le jeune homme. Pendant le trajet parcouru, aucun mot ne c'était échangé, juste quelques regards de temps à autre. Lorsqu'ils arrivèrent près dun petit étang, Leila vit la luna rayonner sur l'eau. Le temps était un peu froid, se qui donna un frisson à la jeune Flinndak.

Sans se préoccuper du jeune homme, Leila alla s'assoir sur un banc de bois, tout près de l'étang où coassait une grenouille. Leila prit ses bras et les serra fort contre elle, voulant battre se froid qui la submergait dans tout son corps. Elle aurait su amener un manteau pour ne pas avoir trop froid...

Malgré les frissons qu'elle avaient, Leila ne voulait pas partir. Pour une raison quelconque, elle avait envie de passer beaucoup de temps avec Amar. Elle ferma les yeux un instant puis les réouvrit pour appercevoir Amar qui n'était pas très loin d'elle.

-Tu veux t'assoir?

Leila n'avait pas envie de parler, mais plutôt de profiter de se beau paysage en compagnie d'un jeune homme qui était aussi silencieux qu'elle.

Lorsque Leila lui parla de sa jolie voix féminine, Amar la regarda par l'épaule, une petite lueur interrogative qui brillait dans ses yeux et demanda d'un ton fatigé :

''Hein?''

Ce qu'avait demandé la jeune femme mit un peu de temps à se rendre au cerveau du traqueur. Celui-ci s'était tellement concentré sur les reflets de la lune sur l'eau que tout ce qui se passait autour de lui ne pouvait l'affecter. Ou plutôt, il ne tenait plus compte. Un peu comme quand on entend le bruit de la climatisation et qu'à force de l'écouter bourdonner légèrement, on en vient à l'ignorer et à ne plus s'en préoccuper, jusqu'à ce qu'on s'y concentre de nouveau. Quand le message de l'héritière atteignit son cortex cérébral, Amar eut un petit ''Ha!'' de compréhension et la rejoignit aussitôt.

Les mains bien calées au fond des poches, il se rapprocha de la jeune femme et lorsqu'il leva son regard vers elle, il remarqua qu'elle avait froid. Sans pouvoir se retenir, ou plutôt se fichant de tout jugement à propos de son geste, il soupira de lassitude. Sans vraiment être enthousiaste, il enleva sa blouse de cuir marron et la mit sur les épaules de Leila afin qu'elle ait plus chaud.

*Bon, voilà ce que tu me fais... je vais attraper un rhume, et ce sera de ta faute, ''princesse''...*

Quand ce fut fait, il s'assit à la droite de la femme que tous et chacun considéreraient comme une véritable beauté. Pourtant, Amar n'essaya pas de se coller à elle, ou même de se rapprocher un peu. Il déposa ses bras sur le dossier du banc, ramenant ses avants-bras vers lui. Et il observa la lune, aussi pleine qu'elle pouvait l'être.

''Tu devrais éviter de traîner avec des types comme moi...''

Leila vut le jeune homme s'assoir à ses côtés puis il lui mit son blouson en cuir sur ses épaules. Le manteau était quand même asser grand, mais il réchauffait assez bien le corps de la jeune femme. Leila se mit à arrêter de grolotter de froid, grâce à la chaleur de Amar. Leila sentit le manteau de cuir et trouva l'odeur très attriante. Une folie de sensations parcouru son nez. Elle eue un sourire légé. Se sentir bien se soir là la rendait heureuse surtout que le jeune homme était galant et charmant.

Ses penssés senvolèrent lorsqu'il lui dit qu'elle devait évité de traîner avec des types comme lui... Mais de quel genre de type voulait t-il parler? Leila prit une voix chaude et rassurante puis elle lui dit sans aucune honte:

-Pour moi, tu et un type charmant, galant, respectueux et très simpa jusqu'à date... Je t'appréci tel comme tu es Amar. Je suis heureuse d'être là se soir, de partager se moment merveilleusement calme... Avec toi.

Leila se colla contre le corps d'Amar, profitant de chaque moment et de la chaleur qu'il lui apportait autant dans son corps que dans son coeur. La jeune femme pouvait encore admirer la belle lune qui miroitait sur l'eau. Des grenouilles croassaient également, rendant se moment plus romantique qu'il ne l'était déjà.

Lorsque Leila dit ce qu'elle pensait de lui, Amar faillit tomber au sol. Et bien, c'était la première fois qu'on lui disait quelque chose de tel. Et ce qui le perturbait le plus c'est qu'ils ne s'étaient rencontrés que depuis une heure au maximum. Vraiment, si elle ne voyait que les apparences, et non la personnalité derrière celle-ci qui pouvait être cruelle, elle s'attirerait un jour de graves ennuis. Et de là à le complimenter... d'après plusieurs esclaves qu'il avait eu avant de les vendre, ils et elles avaient tous montré une certaine répugnance à son égard. Sûrement parce qu'il n'agissait pas en véritable accord avec le concept du ''Bien''. Bon, jamais il n'avait frappé d'esclave, cependant, il paraîtrait qu'il se montrait tout de même détestable dans ses gestes et ses mots.

Et c'est lorsque la jeune femme se lova contre lui qu'Amar défaillit. Cela ne se voyait presque pas; toutefois, son visage le confirmait. Parce qu'il avait mis ses bras sur le dossier du banc, elle avait pu se coller directement sur son torse. Pendant un moment, il réfléchit, et se reprit. Son visage retrouva ses traits habituels, mais plusieurs questions fusèrent.

*Ha merde... je fais quoi là... Je savais que je n'aurais pas dû accepter sa proposition et la suivre. Bon, ça me déplaît pas qu'elle se tienne contre moi de cette façon, pourtant... elle ne me connaît même pas! Et pourquoi faut-il que ce soit une fille de ce ''calibre''? Trop riche et trop belle. Ha! Je commence à sentir sa poitrine contre moi... j'suis sûr qu'elle a fait exprès...*

Se résignant dans un soupir sonore, Amar ferma les yeux et serra la jeune femme contre lui, jouant doucement dans ses cheveux afin de faire passer le temps.

''Tes vraiment têtue comme femme toi... et ne te colle pas trop tout de même, sinon tu vas me donner des idées...''

Une expression d'exaspération inscrite sur le visage, le traqueur la fit s'effacer pour ne pas que Leila se pose des idées. Il garda son visage las et ses traits tombants habituels au lieu de cela.

Leila avait collé ses seins sur son torse, sans faire par exiprès par contre... Elle avait envie de se corps si chaud, de ses mains si douce. Puis elle les sentit caresser ses cheveux. Un frisson agréable passa dans tout son corps, donnant une envie folle à la jeune femme. Puis elle entendit le jeune homme parler.

''Tes vraiment têtue comme femme toi... et ne te colle pas trop tout de même, sinon tu vas me donner des idées...''

Leila le regarda avec un petit sourire coquin et un peu pervers. Elle se tourna complètement contre son torse, et prit la taille du jeune homme dans ses bras. Doucement, il commencère à glisser sur le banc et vite, Leila était rendut coucher sur lui, torse contre poitrine. Elle embrassa son cou, doucement, sans le brusquer et elle lui dit tout bas:

''Quelles sortes d'idées je pourait bien te donner en tête? Celle de me toucher par example?''

Naturellement, Leila n'avait pas l'habitude de coutiser ainsi avec des inconnu, mais celui-ci l'attirait vraiment beaucoup. Elle ferait tout en son pouvoir pour l'avoir avec elle le plus souvent qu'elle le pourait.

Leila embrassa encore un fois le cou de Amar, très sensuellement, essyant de l'exciter un peu.

Ha non, là, ça allait trop loin. Il fallait qu'elle arrête de se coller à lui de cette façon. Et puis... qu'est-ce qu'elle faisait couchée sur lui?!? Vraiment, Amar s'était fait pièger en la suivant jusqu'ici. Premièrement, sentir les bras de la jeune femme enroulés autour de sa taille ne présageait rien de bon. Deuxièmement, sa poitrine se collait beaucoup trop à son torse. Et troisièmement, son décolleté et sa mini-jupe n'arrangeaient rien les choses. Non, maintenant, une femme de la haute société essayait de l'attirer dans les mailles du désir sexuel. Ou pire, elle le prenait pour son grand amour. Ha zut! il s'était complètement fait avoir, de A à Z! C'est alors qu'elle débuta des baisers dans son cou.

*Merde... Elle y tient vraiment ou quoi? Une seconde... si je couche avec elle, peut-être que cela me procurera certains avantages. Elle pourrait devenir une cliente et je sais que sa famille a énormément d'argent... de plus, elle n'est pas laide du tout, alors ce ne sera pas si mal... Bon, mais je ne passerai pas des heures là-dessus. Enfin, si c'est vraiment ce qu'elle veut faire.*

Le manteau d'Amar se trouvait toujours sur les épaules de Leila, ce qui gênerait les mouvements. Le traqueur l'enleva d'un coup de main et celui-ci tomba au sol. Et à présent, ses deux mains se posèrent dans le dos de la jeune femme. Se laissant embrasser dans le cou, Amar laissa descendre celle de gauche jusqu'à atteindre les fesses de Leila. Il caressa ses cuisses et en remontant, ramena sa mini-jupe vers lui. Les fesses à l'air, ce furent à leur tour de se faire caresser tendrement. Quant à sa main droite, elle remonta le long du corps de Leila, cherchant à provoquer le plus de frissons possibles, et se rendit jusqu'aux boutons du décolté. Ce dernier ne résista pas très longtemps, et vu qu'Amar était agile des mains, il put facilement les déboutonner. Quand ce fut fait, il déposa sa main sur le sein gauche de la jeune femme et le soupésa, trouvant la poitrine de la "princesse" généreuse.

*Tant pis si elle trouve que je vais trop vite. Elle l'aura cherché...*

Comme toujours, il faisait chaud, et la légère brise de tout à l'heure s'était envolée depuis longtemps.

Leila se laissa touché par chaque parcelle de son corps. Elle profitait de chaque caresse venant du jeune traqueur. Ses cuisses se faisaient toucher sensuellement vanant ensuite le tour de ses fesses. Elle sentit son décolleté se faire détacher et sentit par la suite une main sur son sein gauche. Ses seins étaient devenu assez dur au simple contact de la main d'Amar. À se même moment, même si leur corps chauds se touchant, Leila commença à avoir assez froid. Elle se déblotit du corps du traqueur et s'assie sur son membre, mettant ses mains sur son torse. Encore la poitrine nue, elle lui disa d'une voix supliante:

''Si nous allions chez moi? On pourait même dormir en paix après et se serait déjà plus chaud qu'ici et encore plus confortable...''

Leila n'attendit pas de réponse venant du traqueur. Elle reprit son décolleté qui était par terre et le remit. Elle le boutonna et elle repris le manteau de cuir du jeune homme et le remit sur ses petites épaules.

Pour l'inciter à venir, Leila prit la main d'Amar et l'attira contre elle. Elle se leva et entraina le jeune homme avec elle. Une fois debout, elle l'attira vers sa voiture, faisant quelques pas vers celle-ci.

[

Suite au manoir des Flinndak^^]

Le bout des seins de Leila étant devenus rapidements durs au simple effet de l'excitation, Amar sourit. Tellement facile de satisfaire une jeune femme comme elle qui ne devait pas avoir connu beaucoup ou pas du tout d'expériences sexuelles où le plaisir primait sur tout. Et à la fin de ça, il gagnerait une cliente et peut-être une amante régulière. Ce que la vie pouvait être belle des fois, et elle ne faisait que commencer pour lui. C'est alors que Leila se releva pour s'assir sur son sexe qui avait commencé à grossir. Ce dernier se frotta au sexe de l'héritière Flinndak, et ce n'était pas pour lui déplaire. Pourtant, il aurait préféré finir ça vite en bonne et due forme.

La beauté à la poitrine découverte assise sur lui le supplia d'aller chez elle. Tout d'abord, Amar eut un froncement de sourciles. Passer la nuit chez elle? Et dire qu'il aurait mieux aimé que cela dure une heure au maximum et qu'il parte ensuite chez lui. Son visage reprit son attitude d'exaspération et il répondit :

"D'accord..."

Elle se leva, reboutonna son décolleté, reprit son blouson en cuir pour elle-même et l'emmena de nouveau vers sa voiture.

*Dire que je croyais que cela serait vite fait... bon, espérons qu'elle m'offre de bons contrats par la suite...*

Ils entrèrent dans la voiture et Leila démarra. Pendant le trajet vers le manoir des Flinndak, Amar, lui, observait accoudé au bord de la fenêtre la lune qui reflétait les rayons du soleil.

» Moment de recueillement[Libre]