L'entrée de Nastali

S'étirant avec peine au son désagréable du réveil, Rosa prit un bon bout de temps pour se lever... C'est aussi furtivement que possible, prenant appui sur un mur plutôt que sur une canne, qu'elle se dirigea dans un premier temps dans la salle de bain, pour arranger sa coiffure et de passer de l'eau sur le visage... Puis prit dans l'armoire à pharmacie deux boites de cachets, avant de retourner dans sa chambre.

"Bon bon bon... Tenue fantasmagorique, on verra ça plus tard pour moi..."

Dit-elle à voix basse pour elle même, en triant diverses affaires... Puis avec un petit sac rempli de choses des plus... Louches, elle se dirigea, à pas feutrés, jusqu'à la chambre de Nastali... Comptant sur son sommeil profond, elle commença par ôter sa couverture délicatement...

La première étape de sa "préparation" fut de mettre le chauffage au maximum, la chaleur intense pouvant troubler assez vite les choses. Puis la seconde fut de la mettre, le plus doucement possible, sur le côté. Ensuite, la bloquant avec le genou, elle commença à lui dégraffer le soutien-gorge... Constatant qu'elle ne s'était toujours pas réveillée, elle continua, toujours tout en délicatesse, en passant ses bras sans forcer le moins du monde derriere son dos, pour les attacher au niveau des poignets faiblement.

Remise sur le dos, elle enleva alors, en toute délicatesse sa culotte ensuite, opération très délicate, mais qu'elle mena néanmoins à bien. Grace à sa seconde corde, elle fit un nouveau noeud pour lier ses chevilles ensemble, et laisser encore une grande partie de la corde sur les côtés, comme s'il était inachevé...

La dernière étape fut de lui mettre un baillon boule, aéré, avec soin, lui relevant légèrement la tête et évitant de tirer ses cheveux autant que faire se peut...

Elle fit quelques pas en arriere pour contempler avec le sourire son esclave ainsi attachée, hésita à déjà passer à l'étape suivante, mais ne voulait pas prendre le risque qu'elle s'étouffe. Aussi la refit-elle basculer sur le côté toujours avec délicatesse, pour la mettre sur le ventre cette fois-ci, avant de laisser tomber ladite délicatesse, pour lui flanquer une violente fessée.

"Mauvaise esclave, mauvaise esclave, mauvaise esclave!"

Lui dit-elle d'une voix rieuse, irréaliste...

Durant sa courte période de sommeil, Nastali fit des rêves quelques peu bizarres. Elle repassait dans sa tête toutes les scènes qui s'étaient enchaînés dans la journée, tout en les mélangeant. Ainsi, elle rêvait que les hommes de la rue venait la secourir, quand une image déformée de sa maîtresse, tout d'un coup, venait les frapper et le traîner par les cheveux en Enfer. Cela n'avait rien de désagréable, et elle sentait la châleur, qui émanait en fait de la chambre, l'étouffer peu à peu, la faisant transpirer d'abord légèrement. Mais son rêve prit fin brusquement, pour revenir à une sorte de passage mi-sommeil mi-vrai, avec les fessées que lui administraient sa maîtresse. Nastali eu du mal à réaliser qu'elle était de nouveau éveillée, et la situation lui parût soudainement confuse. Elle était entravée, une sorte de boule dans la bouche, avec sa maîtresse qui la frappait en disant qu'elle était mauvaise! Se tortillant pour essayer d'éviter les coups de sa maîtresse, Nastali poussa un cri, étouffé par la boule dans sa bouche, qui transforma ses cris et ses larmes en une sorte de gémissement étouffée. Elle ne comprenait pas ce qui se passait ici, dans une sorte de brume rêveuse, si bien que la douleur lancinante des coups de sa maîtresse restaient encore lointain.

Nastali avait l'air de ne pas réaliser ce qui lui arrivait, de ne pas comprendre ce qui se passait... Et c'était exactement l'effet recherché. Après l'avoir donc copieusement fessée, Rosa retourna comme une crèpe son esclave sur le dos, l'enfourcha à califourchon pour se retrouver au dessus d'elle, non sans avoir préalablement prit un petit cachet à son intention.

"On va commencer par les bases car il faut vraiment tout t'apprendre! Voyons les fonctions de base. Avale ça pour voir?"

Puis au travers du trou du baillon, elle glissa ledit cachet. Un hallucinogène léger, qui sans lui faire voir des éléphants roses, lui rendrait assez vite les choses floues, vaporeuses, et ferait correspondre à ses sentiments les sont et images qu'elle entendra. Le but étant de donner à tout ceci une dimension fantasmagorique, irréelle, et de la rendre plus craintive encore envers Rosa qu'elle était.

Ce cachet passé, elle se mit à chercher un collier une laisse, qu'elle serra autour du cou de Nastali sans forcer, à contrario de la façon dont elle tira la laisse à elle pour la faire tomber du lit. Elle se pencha sur elle, pour défaire son baillon, puis, gardant un pied non assuré sur elle, et un autre, au sol, devant son nez, elle lui ordonna comme on ordonne à un animal:

"Continuons dans les bases, lèche jusqu'à ce que je te dire d'arrêter, même si ta langue devient sèche! Désobéïs, et je te jette dans le caniveau pour le restant de tes jours, c'est clair?!"

La situation semblait encore plus horrible à Nastali que ce que son rêve lui avait montré. Ayant à peine réalisée qu'elle était réveillée, sa maîtresse venait de lui donner une sorte de cachet, qui troubla rapidement son esprit, distordant tout ce qu'elle voyait, dans un flou horrible et écrasant. Elle s'aperçut à peine qu'un collier lui avait été mis autour du cou, et qu'elle fût jetée burtalement à terre. Sentant son corps s'affaisser brutalement, et entendant une voix cassante dans ses oreilles la menaçant et la forçant à lécher quelque chose, Nastali se mit à bredouiller quelques mots peu clairs.

-"B... Bien... mait'esse... Oui..."

De façon brumeuse et lointaine, Nastali se colla contre la jambe distordue de sa maîtresse et se mit à lui lécher de façon troublée le bas de la cuisse, la cheville et le pied de sa maîtresse, sans être particulièrement efficace. Son état était second, et Nastali se sentait comme dans une sorte de coton qui ralentissait tout ses mouvements.

Après deux minutes, Rosa se recula, avant de pousser son rire le plus machiavélique. Puis...

"Ca fait une demi-heure, je pense que c'est suffisant Nastali, c'est suffisant."

Elle lâcha la laisse, puis prenant appui sur le mur, elle s'écarta pour aller de l'autre côté de la pièce, où se trouve son sac.

"Tu as le droit de ramper vers moi en répétant mon nom à présent, Nastali. Et par droit, je veux dire devoir, évidemment!"

Profitant du temps que celà lui laissait, ramper ainsi ficelée étant forcément ardu, Rosa fouilla dans son sac à malice pour, après un petit choix, en sortir une cravache.

"Un petit jeu. Complimentes-moi beaucoup, de plein de façons différentes, fais-moi comprendre que je suis ta déesse. Et plus le compliment me fera plaisir, plus je te frapperais fort... Commence, maintenant!"

Lorsque ce qu'elle croyait être sa maîtresse s'éloigna, tout en lui demandant de ramper jusqu'à elle en prononçant son nom, Nastali se sentit bien prête de s'écrouler par terre. Péniblement, elle se remit à ramper, très lentement, tout en essayant de prononcer sans arrête le nom de sa maîtresse, d'une voix lente et pénible.

-"Mai... Maitress'... Ros... Rosado... Maitr... tresse... Rosad... sado... Mait... Maîtresse... Ro... Osado.."

Après un long et pénible effort, elle s'écroula à ses pieds, tout en ayant très envie de fermer les yeux. Elle était prise d'un mal de tête horrible, et tout était flou et cotonneux autour d'elle. Et, lorsque sa maîtresse lui demanda de la vénérer comme une déesse en échange de coups, Nastali frissonna. Elle se sentait vraiment très mal au plus profond d'elle-même, et elle vivait tout cela comme une torture. Elle essaya cependant de baraguouiner quelques mots d'une intelligible voix.

-"Vous... vous etes... ma maîtresse... Vénérée... Vous êtes... forte... Si forte... intelligente... supérieure... à tout... ce que je suis... Vous... vous etes... la plus grande... La meill... meilleure... maîtresse... du monde... et vous... vous êtes... généreuse... envers.... moi... vot... votre pauv... vre... es... esclave... maîtresse..."

Ces quelques mots lui avaient pris plusieurs minutes à être prononcée de façon compréhensible. Nastali ressentait tout cela comme une terrible torture.

Et c'en était une, une torture, qui du côté de Rosa, était des plus plaisantes en tout cas. A chaque compliment dont la simple prononciation était dure, s'ajoutait la dureté du coup de cravache, donné sans le moindre ménagement.

"Cesse. Et ne bouge pas."

Lui dit-elle toujours aussi froidement. Puis elle replongea la main dans son sac à malices, pour en extraire des objets sans doute bien étrangers à Nastali... Elle commença à lui faire enfiler sans lui demander son avis une espèce de culotte en cuir, fermée sur les côtés, et avec deux ouvertures bien placées. La serra le plus possible quite à lui faire mal, puis, comme pour compenser, défit les liens de ses mains et partiellement ceux de ses pieds pour, sans totalement la délier, lui permettre une certaine liberté de mouvement.

"Voyons, tu sais manger, respirer, crier, complimenter et avoir mal, j'ai des doutes sur ta capacité à prendre du plaisir. Tu peux le faire pourtant, non? Prouves-le moi."

Elle déposa devant elle deux objets oblongs et étrangement glisants, du fait qu'elle les avait préalablement lubrifiés bien entendu. Puis elle s'assit sur le lit de l'esclave...

"Je ne t'ai pas mis ce dessous par hasard, et les deux trous n'y sont pas non plus par hasard, reflechis-y si tu ne vois pas instinctivement comment faire. Cherche. Ta passion pour moi te poussera à trouver j'espère, car, je serait très déçue si tu désobéïssais à nouveau à l'un de mes ordres, pas vrai? Surtout visant à te faire prendre du plaisir, ça signifierais que tu m'associes à la douleur, alors qu'être avec moi est plaisant, pas vrai?"

Croisant les bras, elle tapota du pied sur le sol, comme pour prouver son impatience.

Les coups de cravache que Nastali recevait la faisait crier de douleur. Tout cela devenait vraiment insupportable, et sentait les endroits touchés par la cravache d'une façon cuisante. Cependant, la torture s'arrêta rapidement, quand sa maîtresse lui dit de ne pas bouger. Elle se laissa brumeusement faire, sentant ses mains et ses chevilles bizarrement plus libres, avant de sentir qu'on lui enfilait quelque chose aux jambes. Ne bougeant pas, elle ne se rendit pas vraiment compte de ce qu'il s'agissait, à part que cela faisait vraiment très mal. Et, après les ordres purement sinistres, cruels et brumeux qu'elle venait de recevoir, Nastali regarda pesament les objets qui se trouvait devant elle. Elle ne voyait pas du tout ce que c'était, et ces objets semblaient parfaitement iréél, si bien que Nastali essaya, très lentement, d'essayer de les toucher de ses mains. Mais, droguée comme elle l'était, Nastali peinait à attraper de tels objets, qui glissaient entre ses doigts, en roulant sur la moquette de la chambre. Lentement, Nastali tatonnait pour essayer de les récupérer, et, plus d'une fois, les objets s'échappèrent de ses mains, au point de mettre à mal le lubrifiant qui était soigneusement dessus.

Au bout de longues minutes d'efforts, Nastali réussi à en attraper un et l'approcha de ses yeux. L'objet était long et dur, d'une matière qui ressemblait à du métal, arrondie à une extrêmité. D'une façon encore plus lente, Nastali chercha à comprendre ce que sa maîtresse voulait dire par les trous. Tatonnant lentement son corps, elle finit par trouver deux trous, un se trouvant au milieu de ses fesses, l'autre au niveau de son intimité.

C'est alors que commença un rude moment de réflexion pour Nastali. L'esprit embrûmée, elle ne parvenait pas vraiment à associer ces objets avec les trous, et de longues minutes exaspérantes s'écoulèrent, avant que, lentement, Nastali porta l'objet jusqu'au trou de son intimité, du mauvais côté, et le posa simplement sur le trou.

Après de longues minutes de réflexion, Nastali rampa à nouveau pour attrapper l'autre objet, laissant le premier objet retomber à terre. Arrivée au deuxième objet, Nastali le regarda d'un air brumeux, réfléchissant à ce qu'il pouvait servir. Celui-ci avait les deux bouts arrondis, aussi celui-ci ne semblait pas aussi facile d'utilisation que l'autre. Elle regarda longuement l'objet, sans bouger, pendant encore de longues minutes, avant de s'apercevoir que le premier était tombée. Lentement, elle arriva à attraper le second objet, et essaya, cette fois, de le mettre dans le trou de ses fesses, toujours dans le mauvais sens, mais celui-ci tenait tout de même, d'une certaine façon, coincé dans le cuir. Puis, doucement, Nastali essaya de mettre un des côtés, qui lui paraissait moins arrondit que l'autre dans ses pensées brumeuses, sur son intimité, très lentement, sans pour autant l'y introduire. Alors, sans bouger, Nastali eu du mal à articuler lentement à sa maîtresse.

-"Est-ce ce que vous vouliez dire, maî... maîtresse...?"

Sa voix était petite et hésitante. Visiblement, elle se donnait l'impression d'avoir tout essayé, sans vraiment comprendre ce que cela impliquait.

Stoïque telle une statue inquisitrice, Rosa regardait Nastali peiner, tatoner... C'était sûr, elle était totalement perdue, et l'effet était pour le moins réussi donc... Le problème était que ceci combiné à son absence de conaissances dans le domaine ne lui permettait pas vraiment de découvrir les choses rapidement... Mais, elle voulait que ça vienne d'elle, aussi patienta-t-elle jusqu'à ce qu'elle lui pose une question.

"Nastali, que t'ais-je dit? Rapelles-toi, que t'ais-je dit?"

Elle laissa un temps de pose, puis répondit, l'air excedée:

"Je ne t'ai pas dit de placer ces objets dans une position ou une autre, je t'ai dit de prendre du plaisir! Est-ce que tu en as, non, clairement!"

Puis, se calmant -d'apparence-

"Tu es sur la bonne voie... Tu as trouvé l'endroit, les environs. Tu sais au fond de toi que faire, mais quelque chose t'en empêche. Un blocage. Une sorte de barrage que ton ancien maître a imposé, pour t'empêcher d'être heureuse. Tu comprends?"

Se calmant plus encore, elle prit un air doux, presque maternel, et se releva pour approcher Nastali, tout sauf menaçante. Elle se glissa derriere elle, puis passa ses mains sur ses bras, lentement, en lui murmurant doucement:

"Seule toi peut le briser, seule toi peut te donner le droit d'être heureuse, d'avoir du plaisir. Tout ce que je peux faire Nastali, car je veux ton bien... Tout ce que je peux faire, c'est de t'aider, te guider..."

Descendant le long des bras, elle arriva à l'une de ses mains, qu'elle prit pour affirmer la prise sur l'accessoire non loin de son intimité, dans le bon sens cette fois...

"Je peux te montrer le chemin..."

Puis, toujours avec sensualité, elle la fit reprendre de son autre main le second accessoire, pour lui aussi le replacer au bon endroit.

"La porte à emprunter..."

Puis elle reprit sa place, souriante, et rajouta enfin:

"Mais c'est à toi de la pousser cette porte... Tu comprends? La pousser."

Nastali entendait la voix de sa maîtresse dans sa tête brumeuse, d'abord d'une voix énervée, lui indiquant qu'elle n'avait pas compris, ce qui fit culpabiliser lointainement Nastali, sans plus. La drogue faisait pleinement son effet, visiblement.

Soudainement, elle sentit des bras l'enlacer doucement, et une voix calme et agréable remplaça la voix stridente de sa maîtresse, lui promettant de la guider, de l'aider... Subjuguée par cette voix, Nastali se laissa totalement abandonner à tout les conseils que la voix lui prodiguerait. Si elle avait encore des larmes, elle en pleurerait de bonheur. Elle écouta donc attivement les conseils, qui lui indiquait une sorte de porte à franchir... à emprunter... A pousser... Pousser... Le mot "pousser" l'enivra complètement, et, perdue dans ces rêveries, Nastali poussa de ses deux mains, rapidement, avant de pousser un cri déchirant de douleur qui la désenivra immédiatement et subitement. La faute était la sienne, ayant poussé les objets quasiment à fond. Elle sentit une sorte de liquide chaud se glisser lentement de son intimité, s'écoulant sur ses lèvres, puis ses cuisses, avant de tomber lentement sur la moquette.

-"Ca... Ca fait mal! Si douloureux... Maîtresse..."

Rosa ne perdait pas une miette du spectacle. Elle se sentait victorieuse, et ce qu'elle avait en face d'elle était une véritable délectation. Lorsque Nastali lui dit que celà lui faisait mal, sa première réaction fut de s'approcher, d'aller auprès d'elle, pour l'embrasser avec passion.

"C'est comme tout changement, ça fait mal dans un premier temps, mais, tu verras. Persiste, continue, et tu atteindras le plaisir que je veux que tu aies, non, que je t'ordonne d'avoir même!"

Puis reprenant sa place:

"Reprends donc, et ce jusqu'à ce que la douleur se même au plaisir. Sors-les presque et rerentre les, agites les, tournes les... Tu peux même les bloquer grace à la petite cheville auprès de chaque trou, et simplement marcher te rendra du plaisir maintenant... Grace à moi, c'est une nouvelle vie de jouissances qui t'attend."

Enfin, croisant les jambes...

"Découvres-le. Fais-toi plaisir Nastali. Tu as le droit."

Nastali vit alors sa maîtresse s'approcher d'elle, s'agenouiller à ses côtés... Et l'embrasser passionément. Perturbée par ce genre de réaction, elle reconnue cette voix douce qui l'avait guidé. Serait-ce celle de sa maîtresse, si dure habituellement? Elle resta ainsi quelques instants, et la douleur qu'elle avait d'abord ressentie s'évapora petit à petit. De façon hésitante, Nastali, comme recommandée par sa maîtresse, reprit les objets, les retira presque entièrement dans une sensation bizarre, avant de les renfoncer délicatement... Provoquant au plus profond d'elle une sensation de plaisir important, lui arrachant même un gémissement. Doucement, très doucement, elle recommença, lentement, l'enlevant et le renfonçant plusieurs fois, accélérant petit à petit, gémissant de plus en plus... Elle essaya même de les agiter dans tout les sens, de les tourner, et les sensations étaient à chaque fois différentes, à chaque fois un peu plus fort. Puis, comme lui conseilla sa maîtresse, elle utilisa les chevilles pour bloquer les objets, et essaya de se lever lentement, ses jambes la portant faiblement, montant son plaisir de plus en plus, au point que son liquide intime se mêlait au sang qui avait coulé un peu partout sur ses cuisses... Et, doucement, elle essaya de faire quelques pas, la faisant gémir entièrement, des frissons lui parcourant tout le corps, avant de tomber à genoux contre le mur, n'en pouvant plus, tellement les sensations nouvelles lui procurait un plaisir intense.

Rosa se délectait de ce spectacle, exquis. Une première jouissance qui lui fit se rendre compte pour sur que le choix de la mener ici était le bon...

Elle aurait voulu profiter d'elle bien plus encore, mais, il ne fallait pas abuser des bonnes choses... A présent, elle savait, et elle viendrait à elle d'elle même. Du moins l'espérait-elle.

"Bravo ma chère... Je suis si fière, si fière de toi... Tiens, une petite récompense."

Lui dit-elle s'approchant, pour chercher le second cachet qu'elle avait apportée avec elle, et le lui faire avaler. Un somnifère qui laisserait toute cette excitation plonger peu à peu à l'état des restes d'un rêve brûmeux... Elle continuerait sans doute à avoir du plaisir, dans son sommeil...

Mais pour l'heure, une fois qu'elle la vit s'endormir, elle put tout remettre en place... L'idée était de faire comme si rien ne s'était passé, aussi lui repassa-t-elle ses sous-vêtements trop serrés, lui otant au préalable les siens très... Particuliers, et bref, remballa le tout. La replaça dans le lit. Et ainsi de suite, laissant comme seul vestige de cette visite nocturne la tâche des sécretions intimes de Nastali sur le sol...

Après que sa maîtresse lui ai donné le somnifère, Nastali s'endormit très rapidement, aidée par son épuisement naturel. Elle fit alors un rêve brumeux, où elle voyait sa maîtresse jouer avec les mêmes objets tout en la regardant d'un air dominateur, ce qui fit trembler Nastali. De la sueur continuait à perler sur tout son corps, et, quands elle se réveilla subitement, il faisait encore noir. Cependant, une forte odeur se dégageait de sa chambre, une odeur de sang et de sel amer mélangé. Nastali s'assit alors sur son lit en se prenant doucement la tête. A-t-elle rêvé, ou était ce réel? Elle ressentait encore une certaine douleur au niveau de son intimité et de ses fesses, sans vraiment comprendre pourquoi. Cependant, en allumant la lumière, elle découvrit des tâches, légèrement blanchâtre à certains endroits, rougeâtre à d'autres. Ces preuves lui parurent trop réelles à son goût. Visiblement, elle n'avait pas rêvé. Mais, visiblement, sa maîtresse ne voulait pas qu'elle s'en aperçoive, aussi Nastali se leva-t-elle silencieusement, se lava tout aussi silencieusement, puis, tout aussi silencieusement, grâce à une brosse, une éponge, de l'eau et un produit nettoyant, parvint à retirer les tâches de la moquette sans laisser de traces.
Nastali pensa alors à ses vêtements. Il était important pour elle d'être présentable, aussi les récupéra-t-elle, et, patiement, les racommoda correctement.

Une fois changée, Nastali vit que le jour se levait peu à peu. Elle ouvrit les volets de tout l'appartement, sans toutefois entrer dans la chambre de sa maîtresse, et tout en commençant à nettoyer silencieusement l'appartement, Nastali attendit le réveil de sa maîtresse.

C'est une bonne heure et demi après le réveil de Nastali que Rosa sortit de sa chambre, vêtue de la robe éponyme -la robe de chambre donc- d'un rouge mettant en valeur ses cheveux mal coiffés du matin. Ce qui n'était certes pas toujours un plus.

Embrumée, c'est titubant et s'aidant tant du mur que de sa canne que Rosa arriva jusqu'à la cuisine...

"Vous êtes q... Oh. Nastali, bonjour... Tu m'prépares un thé?"

Dit-elle, appuyée sur l'embrasure de la porte, avant de rajouter, en revenant au canapé:

"Enfin, finit c'que tu fesais avant, j'voudrais pas qu'il ait un gout de produit pour les sols."

Elle s'apprêta à s'asseoir, mais, auparavant, vit un détour par la porte d'entrée, pour y prendre le journal, et tranquilement, s'installer et le lire avant de lancer un

"Bien dormi?"

Lourd de sens compte tenu de ce qui est arrivé au beau milieu de la nuit dernière, mais, sonnant comme totalement innocent et de pure politesse...

Quand sa maîtresse se leva, Nastali terminait pile le nettoyage de la cuisine. En la voyant entrer, elle plongea dans une révérence profonde pour saluer son arrivée.

-"Bonjour, maîtresse. Oui maîtresse, tout-de-suite, maîtresse. Ne vous inquiétez point, maîtresse, je finissais et je ne mélange jamais les produits, maîtresse."

En observant sa maîtresse du coin de l'oeil, elle nota son détour, et nota dans un coin de sa tête de prendre le journal d'elle-même avant le réveil de sa maîtresse dès le lendemain. Ce genre de tâche lui était dévolue, et sa maîtresse n'avait pas à se fatiguer à le faire. Et, tout en préparant un thé parfaitement infusé à une température idéale, Nastali répondit à la question lourde de sens de sa maîtresse. Elle savait très bien que cela n'avait rien d'innocent, mais elle avait décidé de jouer le jeu qui conviendrait à sa maîtresse, si elle le désirait.

-"Correctement, maîtresse. Je vous remercie de votre hospitalité, maîtresse."

Puis, lui apportant son thé, Nastali s'inclina de nouveau légèrement avant de demander d'une voix soumise.

-"Excusez-moi, maîtresse, je ne connais encore guère vos habitudes, maîtresse... Voulez-vous du sucre dans votre thé, maîtresse? Ou une cuillère de miel, maîtresse?? Un biscuit, peut-être, maîtresse? Mangez-vous quelque chose avec votre thé habituellement, maîtresse? Je suis entièrement dévouée à tout vos ordres, maîtresse..."

Rien dans sa voix ne trahissait une quelquonque allusion à ce qui s'était passée cette nuit, et rien ne semblait changer dans sa politesse et sa perfection habituelle.

Baillant un grand coup, Rosa, lorsqu'elle put refermer ses mâchoires, répondit à Nastali:

"Deux cuillères de miel seront amplement suffisantes... Et rien avec ça sinon de l'air... En parlant de ça, si tu pouvais un peu souffler dessus une fois servi histoire qu'il refroidisse un peu plus vite, ça serait parfait..."

Déjà, elle commençait à se faire à la présence de Nastali, et aux demandes de services totalement innutiles qui pouvaient la concerner... Elle déplia le journal, et le lut tranquilement, les pieds croisés sous la table, un certain temps, avant de dire:

"Aujourd'hui, nous irons arranger la plupart des problèmes administratifs te concernant Nastali, puis il faudra aussi te trouver de quoi t'habiller... Mais je ne sais pas encore quelle taille te prendre, ni quel type d'apparence je pourrais te donner..."

Elle resta un peu figée, puis regarda son esclave dans les yeux:

"Il y aura deux choses à prendre en compte pour ça Nastali. D'abord, j'aimerais savoir si tu avais des idées sur comment me rembourser ce que tu me couteras en vêtements et autres accessoires. Deuxièmement, il faudra une fois sur place que tu devines ce qui me plaira le plus."

Elle reprit sa lecture, assez fière de la façon dont elle avait tournée sa demande, lui demandant de choisir ce qu'elle préfèrerait sans vraiment le dire...

"Tu peux arrêter de souffler."

Commanda-t-elle enfin, avant de prendre la tasse d'une main pour la porter à ses lèvres...

Ecoutant attentivement les ordres de sa maîtresse, Nastali fit une légère révérence avant d'aller chercher, puis de mettre délicatement deux cuillères de miel dans le thé de sa maîtresse, avant de se mettre délicatement à souffler sur le thé, de façon à le refroidir, sans que sa maîtresse ne sente son souffle. Elle nota intérieurement de faire chauffer un peu moins longtemps le thé de sa maîtresse, tout en écoutant ses ordres pour la journée. Visiblement, elle comptait bien l'acheter, mais, ce qui fit grimacer intérieurement Nastali, c'est quand sa maîtresse lui parla de la rembourser pour ses futurs vêtements, et de les choisir d'elle-même selon les goûts de sa maîtresse, qu'elle ne connaissait malheureusement pas. L'idée lui vint alors, lorsque sa maîtresse désirera être seule, de jeter un oeil dans l'armoire de son autre esclave, pour en avoir une bonne idée. Au moins, cela lui facilitera la tâche.

Quand sa maîtresse lui dit qu'elle pouvait arrêter de souffler, Nastali se redressa doucement avant de s'incliner légèrement devant sa maîtresse, pour répondre à sa question du remboursement.

-"Je ne sais point comment vous rembourser, maîtresse. Etant une esclave, maîtresse, je n'ai jamais eu de salaire, maîtresse, les métiers libéraux me sont interdits maîtresse, et la mendicité des esclaves est sévèrement réprimandée, maîtresse. Je le regrette, maîtresse, mais à moins que vous décidiez de me vendre, maîtresse, je ne puis rien vous rapporter, maîtresse..."

Reprenant ses esprits au fur et à mesure que le thé coulait au fond de sa gorge, Rosa se mit à penser aux possibilités, puis, dit d'une voix toujours aussi simple:

"Je ne vois que trois solutions actuellement."

Une nouvelle gorgée plus tard, elle referma le journal, reposa son thé et se tourna vers son esclave.

"Un. Trouver quelqu'un, par hasard, avec un boulot pour toi ne te prenant pas trop de temps. Deux. Le plus vieux métier du monde... Tu ne comprends pas, c'est normal, je sais. Trois... Convaincre le patron que tu pourrais avoir une utilité pendant les scéances de psychiatrie."

Puis après une nouvelle pause de reflexion...

"Ou alors, tu peux simplement faire du zèle, trouver un moyen pour que je t'aime véritablement et profondément... Me faire oublier ce que tu me coutes pour me rappeler ce que tu m'apportes."

Reprenant son thé, elle rajouta ensuite, presque mysterieusement:

"La balle est dans ton camp."

Avant de croiser les jambes au dessus de la table basse.

Quand sa maîtresse lui indiqua quelques solutions, Nastali les tria automatiquement dans sa tête. La première était, bien sûr, totalement impossible. Rien n'obligerait ladite personne à la payer en retour, et n'importe qui rechignerait sérieusement à embaucher une esclave. La seconde solution la fit réfléchir un temps, avant de la classer dans les infaisables. En tant qu'esclave, elle n'a aucun droit de chasser et de pêcher. Cette activité était réservée aux humains libres. Et la troisième solution... Il s'agissait d'une possibilité, mais son patron accepterait-il qu'elle serve d'une quelquonque façon, comme femme de ménage, secrétaire personnelle ou encore dame de compagnie? Elle en doutait sérieusement.

Nastali allait dire ses doutes, respectueusement, à sa maîtresse, lorsque celle-ci mentionna l'idée du zèle. A cette idée, Nastali sourit légèrement. Voilà qui ne serait guère difficile. Ses anciens maîtres ont toujours vanté sa perfection, et même ses excès de zèle, et elle était, pour cette raison, généralement vivement apprécié par son entourage. Effectuant alors une profonde révérence, Nastali répondit doucement à sa maîtresse.

-"Bien, maîtresse, comme vous le voudrez, maîtresse."

Et, suite à ses paroles, Nastali attendit doucement que sa maîtresse eu terminé son thé, afin de l'emporter à nettoyer dans la cuisine. Et, afin de satisfaire au mieux sa maîtresse, Nastali décida de scruter la moindre habitude de sa maîtresse, afin de pouvoir la devancer et la servir du mieux qu'elle pouvait, l'idéal étant que sa maîtresse n'ai plus à toucher quoi que ce soit pour se servir.

Lisant le journal d'un oeil distrait, Rosa rajouta un coup au milieu de nulle part:

"... Nastali. Ne mise pas tout sur la quatrième option, à moins que tu n'aies une confiance parfaite en tous les domaines de compétences."

Quittant quelques instants le papier des yeux, elle insista en regardant son esclave dans les yeux:

"TOUS les domaines de compétence."

Elle se remit à lire, mais, quelque chose en elle lui laissait supposer que ça n'allait toujours pas être bon. Aussi finit-elle l'article en cours avant de poser le journal sur la table basse.

"Approche."

Une fois son esclave proche, Rosa releva sa robe de chambre pour dévoiler ses jambes, sa droite en particulier. Celle-ci remontant tout en haut révéla alors au regard de l'esclave une grosse et sacrément vilaine cicatrice.

"C'est ceci qui me force à marcher avec une canne, et me dispense constemment une douleur que je ne peux que calmer au moyen de cachets."

Relaissant tomber la robe de chambre, elle ajouta, de façon plus posée:

"Ou du moins, presque qu'au moyen de cachets, cependant, cette douleur se révèle être comme absente lorsque le plaisir que je ressens est plus grand. Ceci arrive tout particulièrement lors de rapports sexuels particulièrement épanouissants, ou encore, lorsque je ressens un plaisir de domination me faisant me sentir quasiment divine, en extase... Ou même, inversement, lorsque je suis si bien dominée pendant un jeu que j'en oublie toute autre chose que ma maîtresse du moment.

Alors si tu veux faire valloir cette option, je t'autorise à me demander les accessoires que tu pourrais trouver drôles, soit maintenant, soit lors de notre prochain passage à une boutique très particulière. Tu peux me poser les questions que tu veux, comme toujours. Tu peux même utiliser sur moi pour amplifier ton pouvoir de conviction les cachets de l'étage du haut de l'armoire à pharmacie, les étiquettes signalant grosso-modo les effets. Sache que de toute les solutions, c'est celle que je préfèrerais.

Mais c'est aussi celle qui te causera les punitions les plus cruelles et impitoyables qui soient si tu t'y engages et que tu me déçois. Alors je te laisse la reflexion Nastali. Profites-en."

Dit-elle avant de se lever, pour visiblement être sure de lui laisser un délai, en allant prendre sa douche...

[Note: pour ton post, soit tu entres pendant la douche de Rosa/parles au travers de la porte, et tout est normal, soit tu ne fais rien de tout ça, et tu peux considérer pouvoir directement dans ton post la considérer comme étant sortie de la salle de bain.]

Sur un ordre aussi explicite de sa maîtresse, Nastali obtempéra rapidement. Une fois fortement approchée d'elle, Nastali vit sa maîtresse relever sa robe de chambre jusqu'à un niveau sensible, ce qui ne put que faire monter une forme d'appréhension chez elle. Le souvenir de la nuit était encore bien palpable dans son esprit, et voir sa maîtresse se dévêtir ainsi lui laissa augurer certains soucis. Heureusement, visiblement, sa maîtresse voulait simplement lui montrer sa vilaine cicatrice avant d'enchaîner sur un sujet tout autre à celui de cette nuit. Cependant, ses paroles la laissèrent perplexe. Des rapports sexuels? Cela avait probablement un rapport avec le sexe, qu'elle savait correspondre à une domination de son intimité. Mais elle ne voyait pas très bien le rapport avec le rapport. Aurait-ce quelque chose à voir avec cette nuit, finalement? Elle se sentit obligée de demander des informations complémentaires à sa maîtresse, ce qui, elle le savait, ne manquerait pas d'avoir des retombées probablement désagréables pour elle. Et quelle était cette histoire d'accessoires? Décidement, elle ne voyait pas le rapport entre ses paroles et ses besoins en outils ménagers. Surtout que l'appartement était déja bien équipé, d'après son premier tour d'inspection. Et les cachets... Sans doute était-ce ce que sa maîtresse avait utilisée sur elle. Il allait sérieusement falloir qu'elle surveille tout cela, pour en savoir un peu plus, et reconnaître les risques si ça maîtresse la droguait à nouveau.

Une fois sa maîtresse partie se laver, Nastali se rappella ses ordres de priorité. Elle alla donc jeter un oeil dans la chambre de l'autre esclave de sa maîtresse et ouvrit son armoire, avant de constater que les habits étaient à peu près toujours dans le même style [que tu pourrais me décrire, stp? Ensuite, Nastali se rendit dans la salle de bain, dont la porte était restée grande ouverte, comme pour l'y inviter, avant de fouiller silencieusement dans l'armoire à pharmacie. Certaines indications la firent grimacer, et vu leur nombre, il allait lui falloir du temps pour les reconnaître tous. La situation ne le permettant pas, elle referma la porte de la pharmacie, s'approcha de la porte de la douche avant de s'éclaircir légèrement la voix afin que sa maîtresse constate sa présence. Une fois cela fait, Nastali demanda alors d'une voix douce et soumise.

-"Je suis désolée de vous déranger, maîtresse, mais pourriez-vous m'apporter quelques précisions? Qu'est-ce que c'est, un rapport sexuel, maîtresse? Et de quel types d'accessoires parlez-vous? Je ne pense pas avoir besoin d'un équipement spécifique... Il y a des chiffons, un aspirateur, des balais..."

Nastali espéra que sa maîtresse ne la punirait pas sévèrement pour l'avoir déranger. Après tout, c'était elle qui lui avait demandé de lui poser des questions quand elle ne savait pas.

» Nastali Galiana