Qui veut d'un rebel ? (PV Kanon Gemini)

En s'enfuyant de chez son maitre, Hyosuke avait penser avoir la paix, mais il se fît vite attraper par deux hommes qui le frapperent directement sur la nuque pour qu'il ne s'enfuit pas, et surtout qu'il n'essaie pas de se defendre. Les hommes l'emmenerent directement dans un refuge où il fût enchainer au mur pour pas qu'il se debatte, mais en etant assomé il pouvait rien faire de toute facon.

Hyozuke se reveilla au bout de plusieurs heures, en ayant mal à la tête, et quand il voulut se toucher la tête quelque chose le retint, et il tourna la tête pour voir les chaines qui le retenaient. Il tira dessus violement, qu'est ce qu'il faisait là d'abord ? Il n'eut pas beaucoup le temps de tirer dessus quand un homme ignoble se mit devant lui en rigolant, alors Hyosuke releva le visage pour le regarder avec de la colere dans les yeux.

"Enfin reveiller. Mais tu as de magnifiques yeux, je vais pouvoir tirer un bon prix de toi."

"Va te faire voir."

Le marchand le gifla pour sa remarque, mais cela fît sourire Hyozuke, il avait connu pire, alors une gifle c'etait rien du tout. Mais le marchand osa lui caresser la joue en lui disant qu'il etait très beau et qu'il pourrait s'amuser avec lui si le soir même personne ne venait l'acheter. Il etait hors de question qu'il le touche, alors Hyozuke lui mordit la main jusqu'au sang. Le marchand hurla mais il ne lacha pas prise, ce fût un coup donné dans sa jambe par un autre vendeur qui le fît lacher prise.

Hyozuke le regarda en souriant, du sang sur les levres, il n'y etait pas allez doucement, mais il aurait pas dû avoir ce geste, personne n'avait le droit de le toucher même s'il n'etait plus qu'un esclave, un objet, mais ce n'etait pas pour ca qu'il dirait rien. Il avait arreter d'obeir à son ancien maitre c'etait pas pour lui obeir. Le marchand s'eloigna de lui pour allez se soigner, et Hyozuke en profita pour bien etendre ses jambes sur le sol.

C'est sur que dans cette position, il avait l'air d'une prostitué qui demande qu'à le prenne, les bras en l'air attachés, les jambes ecartés, et c'etait peut être pour ca que plein de maitre s'arretait devant lui. Mais à chaque fois ils partaient, surtout quand il voyait le regard de Hysozuke sur eux, les levres pleines de sang, cela le rendait encore plus effrayant, quand il faisait tout pour que sa arrive.

Toute la journée se fût comme ca il les faisait tous fuir, mais plus la journée avancait et plus il se disait qu'il devrait laisser la chance à un de ceux qui s'interresserait à lui. C'etait soit partir avec un maitre soit se faire violer par le marchand, et le choix etait vite fait, il avait echapper aux viols pendant des années, et c'etait pas maintenant que tout allait recommencer, sauf si son futur maitre avait decidé d'en faire sa chose, mais fallait il encore que quelqu'un veuille de lui pour partir.

Joaillier Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 21/05/2007

Kanon marchait comme un condamné à mort dans les rues de la ville. Il savait très bien où il allait, mais il ne voulait pas y aller. Ses longs cheveux bleutés flottaient derrière lui par la grâce du vent. Il avait encore essayait de marchander avec ses parents, mais ceux ci étaient inflexibles. Leur fils devait s'acheter un esclave. C'est donc sous leur obligation que le jeune homme marchait vers le magasin des esclaves. Il resta un moment devant la porte, hésitant à y entrer. Finalement, il prit une grande inspiration et s'y engouffra.

La première chose qui le frappa fut la façon dont les esclaves étaient traités. Certains étaient dans des cages à peine assez grandes pour eux. D'autres étaient attachés au mur, soumis à tout ceux qui passaient. Kanon déglutit difficilement et déambula entre les cages. Il ne savait absolument pas qui prendre. Aucun d'eux ne méritait pareil traitement. Alors qu'il marchait, il se retrouva devant un attroupement. Il s'approcha et aperçu le raison de leur attention. Un esclave dans une position subjectif.

Kanon allait repartir quand il remarqua l'apparence du jeune homme. Le sang sur ses lèvres faisait penser à un magnifique rubis. Ses cheveux étaient aussi noir que des onix. Et ses yeux. De magnifiques yeux topazes. L'adolescent savait quel esclave il devait acheter. Il ignorait quel comportement il pouvait avoir, mais à lui seul il regroupait plusieurs couleurs que seul les pierres précieuses pouvaient avoir. Il s'avança donc et regarda l'esclave. Pas comme un objet, mais comme un être humain. Il allait le sortir d'ici.

- Je le prends.

- Il n'en ai pas question. JE le prends.

Kanon se tourna vers l'homme qui venait de parler. Un homme imposant et qui donnait l'air de toujours recevoir ce qu'il voulait. Il ne montra aucune marque de colère ou d'énervement. Il se tourna simplement vers le vendeur et reprit la parole.

- Je vous paie trois fois son prix.

Surpris de cela, l'autre homme grimaça et s'éloigna en rageant, tout comme tous les autres clients qui tournaient autour de l'esclave. Le vendeur, bien heureux d'une telle offre, détacha l'esclave et récupéra l'argent.

- Ne t'inquiètes pas. Je t'offrirais une belle vie.

Hyozuke en avait marre de tout ces maitres autour de lui, il voulait pas qu'il le regarde comme un objet, et là c'est ce qu'ils faisaient. Malgré la colère dans ses yeux, ils le voulaient tous, encore des maitres qui n'attendaient que ca, de pouvoir le frapper ou le violer encore une fois, il fallait pas rêver, il irait avec personne. Puis là il vît un enfant arrivé près d'eux, et qui dit immediatement qu'il le voulait.

Il se mit à rire, comment un enfant pouvait s'occuper d'un esclave, surtout que Hyozuke n'obeirait pas, que se soit avec lui ou un autre de toute facon. En plus il semblait super fragile, a peine il le toucherais il se mettrait à pleurer. Puis là un autre homme se mit à prendre la parole pour dire qu'il le voulait aussi. Il avait pas besoin de se disputer pour ca. Hyozuke releva la tête pour le regarder avec ses yeux.

"Qui a dit que je viendrais avec toi gros lard ?"

L'homme allait le gifler quand l'enfant dit qu'il etait prêt à donner trois fois son prix, ce qui fît partir l'homme. En tout cas le marchand etait heureux de pouvoir se faire de l'argent avec Hyozuke, il se depecha de le detacher et de prendre l'argent. Hyozuke se massa doucement les poignets, tout en ecoutant le petit lui dire qu'il avait pas à s'inquieter, qu'il allait bien s'occuper de lui, ce qui le fît beaucoup rire.

"C'est ce que m'avait dit l'homme qui m'a acheté à dix ans, avant de me violer."

Hyozuke se releva, et enleva la poussiere qui etait sur ses vêtements en baillant. Il etait fatigué même après tout ce temps qu'il avait passé à dormir dans leur voiture, et dans cette cage.

"Dis moi petit, c'est pas que je m'ennuie, si en fait je m'ennuie avec toi, merci d'avoir payé, mais rêve pas je viens pas avec toi."

Hyozuke s'eloigna de lui pour sortir, puis il se mit à reflechir, soit il venait avec lui et il allait surement essayez d'abuser de lui, soit il partait seul mais il y avait un risque pour qu'il se fasse reprendre. Avec lui il aurait surement un endroit où dormir et il pourrait manger. En tout cas pour l'idée qu'il le touche un jour c'etait pas à envisager. Il etait fragile qu'il pouvait pas faire du mal à quelqu'un, et puis peut être qu'il pourrait profiter de lui.

"Allez viens petit on va allez chez toi, sauf si tu as prevus autre chose."

Joaillier Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 21/05/2007

Kanon ne s'était pas laissé impressionner par l'autre acheteur. Il était peut être jeune, mais cela ne l'empêchait pas de savoir marchander. Il était peut être timide, naïf et fragile, il voulait cet esclave. Mais la façon dont il avait parlé l'inquiétait un peu. Etait il tombé sur un esclave à problème ? Tant pis, il verrait comment gérer sa colère en temps voulu. Une fois que le vendeur l'eut détaché et fut parti avec l'argent, l'homme se releva. L'adolescent eut l'impression d'avoir fait une erreur. Mais bon, ce qui était fait été fait. Il n'eut pas le temps de parler que l'autre parla. Il lui dit que son ancien maître lui avait dit la même chose mais l'avait violé.

- Je ne suis pas comme ça.

Mais l'autre ne l'écouta pas. Il ne voulait pas partir avec lui. Il se dirigea donc vers la porte, laissant l'adolescent sur place. Il devait vraiment avoir l'air idiot maintenant. Il avait dépensé une fortune et il allait repartir sans esclave. Quoique pour lui, il ne l'aurait jamais considérer comme un esclave. Kanon baissa les yeux et soupira. Cela commençait bien. Mais il fut surpris d'entendre l'autre lui dire de venir. Pourquoi avait il changé d'avis ? Peut être avait il compris que cela pouvait être dangereux pour un esclave en fuite de sortir comme ça. L'adolescent retrouva son sourire et marcha à sa hauteur. Il reprit alors la parole.

- Au fait, je m'appelle Kanon. Je peux connaître ton nom ? Après tout, nous allons passer pas mal de temps ensemble. Mais je peux te promettre que je ne serais jamais comme ton ancien maître. En fait, je ne me considère pas comme ton maître. Je veux juste être ton ami.

Apparemment Kanon n'avait pas encore compris. Il était trop naïf. Mais c'était là son plus gros défaut. Mais bon, quand on a grandi sans rien connaître du monde extérieur, c'est un peu normal.

En s'eloignant de lui Hyozuke l'ecouta lui dire qu'il n'etait pas comme ca, mais comment il pouvait en être sur ? Son maitre aussi avait l'air gentil, il avait penser qu'il serait heureux et dès la premiere nuit il lui avait volé sa virginité de facon brutale, ce qui l'avait detruit à jamais. Et son sale caractere venait de là et maintenant il ne faisait plus confiance à personne.

Comme il avait decider de rester avec lui pour le moment, Hyozuke l'appella pour qu'il vienne avec lui. Le petit se presenta à lui au moment il ouvrit la porte et qu'il sortit du magasin. Il voulait savoir son nom, mais il avait pas envie de lui dire, mais sa serait mieux que s'il l'appelait esclave et il l'aurait pas accepté. Il lui dit qu'il passerait beaucoup de temps ensemble, ce qui le fît rire interieurement, il avait pas l'intention de rester longtemps avec lui, dès qu'il le pourrait il s'en irait.

Il etait vrailent très naif pour penser que Hyozuke avait envie d'être ami avec lui, il ne voulait pas d'ami, ni de personne à qui parler, il voulait juste être libre pour faire ce qu'il voulait. Bon ben vu qu'il ne se considerait pas comme son maitre, Hyozuke allait en profiter pour lui faire faire ce qu'il voulait. Il se baissa pour être à sa hauteur et lui murmura à l'oreille.

"De toute facon tu n'es pas fait pour être un maitre, tu es trop petit pour ca."

Il ne devait pas être plus jeune que lui mais bon il s'en fichait. Hyozuke marcha dans la rue sans savoir où il voulait allez puis il se retourna pour le regarder.

"On va allez chez toi, j'ai besoin de prendre une douche, j'espere que tu auras des vêtements pour moi, je vais pas me promener nu chez toi pour que tu puisses te rincer l'oeil."

Joaillier Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 21/05/2007

Kanon suivit le jeune homme à l'extérieur. Il ne lui avait pas répondu et il ne connaissait toujours pas son nom. Alors il ne dit rien et continua de suivre cet homme aux cheveux d'onix et aux yeux de topaze. Il sentait que le chemin allait être long pour gagner sa confiance. Surtout qu'il avait compris qu'il n'était pas fait pour être un maître. Ils marchèrent un moment dans la rue. L'adolescent se demandait où l'autre voulait aller. Finalement, il se tourna vers lui et décida d'aller à la maison. Il disait vouloir une douche. En y réfléchissant, oui, Kanon avait des vêtements trop grands pour lui. Ils devraient bien aller à cet homme.

- Oui, j'ai des vêtements pour toi. Suis moi, je vais te mener jusque chez moi.

Kanon prit alors la tête de la marche. Il n'était pas vraiment souriant. Un peu comme à l'allée, il était pertubé. Il avait choisi un esclave qu'il ne garderait apparemment pas. Dommage, il avait justement besoin d'un peu de compagnie. Tant pis, il trouverait le moyen de se sentir moins seul dans son travail. Et oui, malgré son jeune âge, il travaillait déjà. Il était un excellent joiallier. Il connaissait toutes les pierres précieuses et savaient reconnaitre les vrais des fausses. D'ailleurs, pendant le chemin, il sortit de sa poche un magnifique saphir aussi bleu que ses yeux et ses cheveux. C'était son saphir. Il le regardait souvent quand il se sentait mal. Il trouvait en lui la force de poursuivre son chemin. Enfin, ils arrivèrent à la maison.

- Nous y voilà, nous sommes chez moi. Allez, entre.

[tu peux poster à la maison.]

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