Arrivée de Krisna et de son maître.

Le voyage de la boutique jusqu’à chez lui s’était passé sans encombres. Encore heureux de toute manière. Sa nouvelle acquisition s’était tenue à carreau. Elle n’avait pas ouvert la bouche pendant tout le trajet. James n’ont plus. Il était resté concentré sur la route, ne pipant pas un seul mot. Le trajet dura un certain temps. En effet il fallait traversé quasiment toute la ville pour rejoindre le quartier où habitait James. Il avait quelque peu hâte de rentrer. Il avait vadrouiller toute la journée en ville et s’était à peine reposer. Il poussa un soupire silencieux, espérant au fond de lui-même que tout irais pour le mieux.

Finalement ils arrivèrent tout deux dans l’Allée de la Rosée. James se gara dans le parking de l’immeuble où il vivait. De dehors, le bâtiment était plutôt imposant. Et même si James ne vivait pas dans une riche villa ou mieux encore, on ne pouvait pas dire qu’il était dans le besoin. Rien qu’à l’allure de l’immeuble, on se doutait des conditions de vies de ses occupants. La jeune hybrides n’avait toujours pas ouvert la bouche, suivant bien docilement le jeune homme. Ils montèrent jusqu’au quatrième étage. Arrivé devant la porte, James sortit ses clefs et ouvra. Il laissa l’hybride passer devant puis referma derrière lui, à clefs bien entendu, on est jamais trop prudent.

Toujours sans un mot il s’approcha de son nouvel achat et ôta la lourde chaîne qui pendait à son collier. Cependant, il laissa ce dernier au cou de l’hybride. James posa la lourde chaîne sur le pas de la porte qui fit un bruit sourd en tombant sur le sol. Il s’étira légèrement avant de se retourner vers sa nouvelle " colocataire forcée ". Il la détailla minutieusement. Il lui tourna autours comme on tourne autours du bétail. Finalement il croisa les bras avant de prendre la parole :

"Bien. Tu va commencer par me dire quel est ton nom. Bien que je ne pense pas l’utiliser, ça peux toujours être utile. Ensuite dit moi ce que tu sais faire. Si je t’es fait sortir de ton trou à rat ce n’est pas pour que tu te tourne les pouces, j’espère que tu t’en doute. Alors je veux savoir si tu va pouvoir m’être utile ou pas. En fonction de ta réponse, je verrais ce que je ferait de toi."

Elle avait parlé avec un ton calme. Et l’avait appelé Sir. Sir ? Oui bon d’un côté c’est ce qu’il avait demander… même si à son oreille cela ne sonnait pas vraiment bien, il laissa couler. Krisna donc ? Comme il lui avait dit, l ne l’appellerais probablement jamais comme ça. De un parce que James n’avait aucune mémoire des noms et prénoms, et parce que pour lui, un hybride ou autre esclaves n’avait pas réellement besoin d’en porter. Pourtant, il se retint de lui faire cette réflexion. La demoiselle continua à parler, répondant ensuite à la question qu’il lui avait poser ensuite. Ce qu’elle lui répondit le fit froncer les sourcils. Mais encore une fois il ne fit rien.

L’hybride semblait ensuite se reprendre. Elle argumenta sur le fait qu’elle peux être docile ou pas. De toute manière pour James elle n’avait pas vraiment grand choix. Mis à part des ordres mineurs, la plupart du temps, si on ne fait pas ce qu’il désire, James a facilement tendance à s’énerver et régler le tout par les coups. Elle l’apprendrait tôt ou tard. Oui, James était du genre violent, mais pour lui, c’était tout à fait normale. Et bientôt, la jeune hybride le pensera aussi, de gré ou de force.

Il s’approcha d’elle, lui prit le menton sans aucune délicatesse et la fit relever la tête. Il la regarda droit dans les yeux avant de prendre à son tour la parole :

"Quel maître serait assez stupide pour demander à sa nouvelle acquisition de sauter par la fenêtre dit-moi ? Pas moi en tout cas. Et sache une chose, pour ta propre survie, je te déconseille de me désobéir. Tu est à moi. Ne t’amuse surtout pas à me trahir, je ne supporte pas ça. Fait un seul fax pas et tu le regretta chèrement fait moi confiance."

Puis il la lâcha, une nouvelle fois sans faire preuve d’aucune délicatesse. Il lui tourna le dos, claqua des doigts à son intention pour lui intimer l’ordre de le suivre. Le manoir de Kazuki, qui était théoriquement le siens également (chose dont il n’arrivait pas à s’habituer) était assez vaste. James n’avait pas encore tout explorer et pour des raisons qui lui était propre, ne préférait pas le faire. En tout cas, il devait bien y avoir une petite chambre qui pourrait faire en sorte d’accueillir l’hybride. Il commença donc à monter des escaliers, pour y trouver la pièce qu’il désirait. Le second étage était immense. Comme le re-de chaussé de toute manière. Cette partie là, il la connaissait un peu. James y trouva donc facilement une chambre qui ne servait à rien pour le moment. C’était Kazuki qui lui avait dit. James ouvra la porte et pénétra dans la petite pièce qui se composait d’un lit simple et rien d’autre. James attendit que l’hybride entre à son tour :

"Voilà. C’est ici que tu dormira. Pour ce qui est des vêtements, j’irais en acheter quelques uns plus tard. Il y a une petite pièce d’eau juste à côté, sur la droite, où tu pourra te laver… Des questions ? "

Sans protester, du moins en apparence, la jeune hybride avait suivie bien docilement le jeune homme. Ils montèrent ainsi jusqu’à la nouvelle chambre que James avait attribué à la jeune femme. Elle était parfaite pour elle. Simple, sans aucune décoration, meublé d’un simple lit. Après une brève explication de ce qu’il allait se passer par la suite, James eu la condescendance de demander à l’hybride si elle avait des questions. Et en effet, celle-ci en avait. Elle se demandait comment James allait bien pouvoir l’appeler s’il n’utilisait pas son prénom. Il eu un franc sourire, qui ne présageait rien d bond. De nouveau il s’approcha d’elle et lui prit le menton. Toujours un grand sourire aux lèvres, il lui répondit le plus calmement du monde :

"Ne t’inquiète pas pour ça ma petite erreur génétique. Lorsque j’aurais besoin de toi tu le saura bien assez tôt."

Il la regarda ensuite faire une rapide entrevue de la pièce avant qu’elle ne s’asseye sur le lit. James fourra ses mains dans ses poches. Il fallait maintenant qu’il prévienne Kazuki qu’il y avait une personne de plus dans son domaine. Bien que James pensait que cela ne dérangerait en rien Kazuki, il préférait s’en assurer. Et puis au pire, si cela dérangeait vraiment son cher et tendre, il envoierais dormir la jeune hybride à la belle étoile. Cela ne pourrais pas lui faire du mal. James sortit de ses pensées lorsque la voix de la demoiselle se fit de nouveau entendre. A sa question, un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. Il se rapprocha de l’hybride et vint lui susurrer à l’oreille:

"Tant de chose. J’ai bien quelques idées derrière la tête… mais que serait-tu capable de faire pour moi et de ton plein gré ? Profite en, ce n’est pas tout les jours que je demande quoi que ce soit… J’ordonne d’habitude…"

Alors qu’il s’était approché tout près d’elle, un beau sourire aux bords des lèvres, sourires plein de promesses silencieuses, et qu’il lui avait demandé ce qu’elle désirait faire pour lui, James fut ravi de constater qu’il avait prit de court la jeune hybride. En effet celle-ci mit un petit bout de temps avant de lui répondre. Qu’elle prenne tout son temps si elle le désirait, le jeune homme avait tout son temps. Lui resta là, tout près d’elle, le visage près de sa nuque. Il respirait calmement le parfum de la jeune hybride. Sa peau qui paraissait si douce lui donnait pas mal d’idées sur le déroulement prochain des évènements. Le tout était de savoir si ça ne dérangeait pas son cher et tendre maître de maison qu’il salisse quelque peu la moquette de cette chambre… Bah tant pis, au pire, James ferait nettoyer ses propres " bêtises " à la belle…

Finalement, elle se décida à répondre. James s’écarta d’elle, désirant la regarder dans les yeux lorsque celle-ci s’exprimait. Mais la demoiselle répondit par une pirouette. Elle lui reposa une deuxième fois sa propre question. James poussa un long soupire mélangée d’exaspération et de déception. Tant pis, la demoiselle ne ferait rien de son propre chef. Elle avait perdue peut-être la seule et unique chance de faire quoi que ce soit par elle-même. Elle le regrettera sûrement assez tôt. James hocha les épaules de manière nonchalante. Il re-fourra ses mains dans ses poches et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, l’hybride se remit à lui poser une question. Il la regarda d’un air fatigué, voir presque las. Il n’avait pas envie d’étaler sa vie devant une hybride. Mais bon, c’est lui qui lui avait demandé si elle avait des questions…

"Non je ne vit pas seul. Pour être plus exacte j’ai emménagé chez le propriétaire il y à peine quelques semaines… Tu le rencontrera sûrement… ou peut-être pas qui sais…"

Puis sans prévenir James se rapprocha de l’hybride, la prit par le poignet et tout deux sortir de la chambre. D’un pas déterminé, il se dirigea vers la petite pièce d’eau, qui se trouvait comme il lui avait indiquer, tout de suite à la droite de la chambre. Sans un mot, il entra dans la petite salle de bain et ce ne fut qu’une fois entré qu’il la lâcha.

"Bien, commença t-il sur un ton sec. Maintenant que tu sais tout. Je t’en prie. Utilise la douche comme bon te semble. A moins que tu ne sache pas comment t’en servir ? Ce serait plutôt gênant dans ce cas là. De mon côté je vais faire en sorte de te trouver quelque chose de mieux à te mettre sur le dos. Je n’est pas envie qu’on te voit dans cette tenue de prostituée et que l’on pense que je ne puisse même pas t’habiller correctement. J’en ais pour cinq minutes. Tâche d’être prête d’ici là. "

Il resta quelques instant là, à la regarder pour enfin et toujours sans un mot, quitter la pièce. Il laissa la jeune hybride en plan, dans la salle de bain, refermant bien soigneusement la porte. Objectif maintenant, lui trouver des fringues digne de ce nom.

Finalement, il l’avait laissée la demoiselle se dépatouiller toute seule. Il se doutait bien qu’elle n’avait aucunement besoin de lui, sa petite réplique n’avait été qu’une simple boutade, certes pas vraiment drôle, surtout pour l’hybride, mais une boutade quand même. Il avait prit soin de bien refermer la porte derrière lui et était maintenant partit en quête de vêtement moins légers que ceux que sa nouvelle acquisition portait. Le tout était de savoir où il pourrait trouver des fringues. James ne se souvenait pas avoir vu une seule femme dans tout le manoir. Sa quête allait donc être légèrement plus compliquée qu’il le pensait.

Les mains, encore et toujours, dans les poches, James passa vite fait dans sa chambre. Il soupira avant de se frotter doucement les yeux. Qu’est-ce qu’il pourrait bien refiler à cette hybride ? Il n’en avait aucune idée. Et il fallait avouer franchement que l’idée de lui donner quelques un de ses propres vêtements ne l’enchantait guère. Ca le répugnait même. Une hybride n’était pas censé porter les vêtements de son maîtres, c’était complètement absurde. Deuxième soupire. Avait-il vraiment le choix ? Il n’y avait rien dans toute la propriété qui pouvait " convenir " à la jeune hybride. Et James se voyait très mal offrir des vêtements appartenant à Kazuki à une inférieur. Bon, bah il n’avait plus trop le choix.

James se dirigea vers l’armoire de la chambre, ouvrit en grand les deux portes et scruta l’intérieur. Au bout de quelques temps, il en sortit un pantalon, un jeans tout délavé, une ceinture, car il se doutait bien que la demoiselle en aurait besoin, un vieux T-Shirt noir souple. Pour le moment, elle se débrouillerais bien avec. De toute manière elle n’avait pas le choix, elle n’avait pas intérêt à émettre la moindres protestations. Oui, il irais vite fait lui acheter d’autres vêtements plus adapté pour elle, mais pour le moment, ceux-là suffirons amplement.

James referma les portes de l’armoire, quitta la chambre et se redirigea vers la salle de bain. Il entra dans la pièce d’eau, sans même prendre le temps de frapper ou autre. La pièce était embuée, il faisait chaud, de la condensation s’était mise sur les vitres et autres surfaces froides. James jeta un œil à l’hybride. Elle avait bien fini et se tenait maintenant devant lui, une longue serviette autours d’elle. Il fronça les sourcils. James ne se souvenait pas lui avoir donner une quelconque serviette. Il déposa les vêtements qu’il avait prévue pour l’hybride sur un coin du lavabo et s’approcha d’elle. D’un geste brusque il tira sur la serviette de la jeune femme et la jeta près de la porte. Puis, toujours sans aucune délicatesse, il lui prit le menton, un air plus que contrarié sur le visage. La forçant à lever la tête plus que besoin, il la regarda avant de prendre la parole :

"T’ais-je donné le droit ou ais-je insinué ne serait qu’une seule fois que tu avait le droit de te servir ? De quel droit ose tu te prendre ce qui n’est pas à toi ici ? Tu te croit au marché ou quoi ? "

Oui, il était énervé. Oui, il était en train de s’énerver pour rien. Mais pour lui, c’était déjà beaucoup. Pour lui, l’hybride ne lui avait pas demander de se servir. Si elle lavait retenue avant qu’il ne parte, lui demandant de quoi se sécher par la suite, il lui aurait fournit ce dont elle avait besoin. Mais ce ne fut pas le cas. James lâcha le menton de la demoiselle pour lui prendre un de ses poignets. Serrant plus que raison le frêle poignet de la demoiselle, James fit un léger et brusque mouvement pour qu’elle plie le bras, pour que ce dernier se retrouve dans son dos. Si elle bougeait, si elle émettait ne serait-ce que le moindre mot, James avait maintenant la possibilité de lui faire très mal, voir même de lui briser le bras. Il fit se rapprocher l’hybride tout contre lui. Il pouvait maintenant sentir la respiration de cette dernière contre sa peau. Finalement, James arracha un baiser à la demoiselle. Collant ses lèvres contre celle de la demoiselle, il plaça sa main libre sur la nuque de celle-ci. On ne pouvait pas dire qu’il appréciait ce qu’il faisait. La seule personne qu’il aimait embrasser, c’était Kazuki. Mais peu importe, il voulait faire en sorte que la jeune hybride regrette son geste qui pour elle avait dû être naturel et anodin. Sa main libre fini par descendre lentement dans le dos de la jeune femme pour finir son voyage sur le postérieur de celle-ci. Ce genre de contact entre maître et hybride ne lui plaisait pas, en tout cas le cœur n’y était pas. James retira sa main des fesses de la demoiselle et la regarda ensuite dans les yeux.

"J’espère que tu est consciente que tu n’est rien ici, pas même une invitée. Tu n’est rien ma belle, rien du tout. Tu n’est pas chez toi ici… Tu est chez moi (surtout chez Kazuki mais James ne le dit pas) alors cesse de te comporter ainsi veux-tu ?!"

Un large sourire, plus que satisfait, était en train de naître sur les lèvres du jeune homme. Les mots que sa jeune hybride prononça résonnait dans sa tête comme une douce mélodie. Elle acceptait. Sur ce coup là, elle s’avouait vaincue. Visiblement elle n’avait pas du tout apprécier les petites caresses et le baisers que James lui avait gracieusement offert. Ca ce voyait dans ses yeux, ça se sentait dans sa façon de se tenir, dans sa façon de lui répondre. Cette voix légèrement tremblotante qui se veux claire et limpide… Ah, quelle douce satisfaction pour le jeune homme.

Mais lui, il ne voulait pas en rester là. Maintenant qu’il avait gagner ce jeu là, il voulait le poursuivre. Il voulait encore te encore qu’elle s’avoue vaincue. Qu’elle lui rampe aux pieds, implorants son indulgences. James avait toujours des idées de grandeur, de l’ambition. Peut-être n’y parviendrait-il pas ? Peut-être que la jeune hybride allait finalement craquer et l’envoyer bouler ? Mais c’est ce qu’il recherchait… Une excuse, une raison pour lui montrer qui était véritablement le plus fort. Quitte à se prendre des coups, il adorait les rendre… Avec une telle passion. Un sadique ? Assurément. Un psychopathe ? Probablement. Un déséquilibré mentale ? Non, bien au contraire, il était tout l’inverse. Un manipulateur très intelligent, qui adorait voir s’écraser d’eux même ceux qu’il avait sous les yeux, voilà ce qu’il était.

James n’avait toujours pas lâché le bras de la jeune hybride. Il le tenait toujours derrière son dos, pour faire en sorte qu’elle ne puisse pas s’échapper, quitter son étreinte forcée. Son sourire ne l’avait toujours pas quitté. Une fois de plus, James se rapprocha d’elle et vint déposer un très léger baiser sur sa nuque. Lentement, il remonta jusqu’à l’oreille de l’hybride et lui souffla quelques mots :

"Parfait. Je vois que tu commence à prendre de bonnes décisions… J’adore ça... pas toi ?"

De nouveau, sa main libre vint se loger dans le creux des reins de l’hybride. Mais cette fois-ci, au lieu de la faire lentement glisser vers ses fesses, la main de James remonta tout aussi lentement vers le ventre de la jeune femme. Il en profitait également pour embrasser, parfois mordre, le cou de Krisna. Sa main remontait encore et prit alors l’un des seins de la demoiselle, qu’il massa ensuite tout doucement. Encore une fois, ce n’était pas du tout agréable pour lui dans le sens sexuel. Non en réalité, il prenait son pied rien qu’en sentait réagir la demoiselle sur ses caresses de plus en plus osé. Il était évident qu’il n’allait pas la prendre après, qu’il ne s’agissait pas de préliminaires… Il voulait juste jouer avec les nerfs de sa chère et tendre erreur de la nature.

Sentir la demoiselle se crisper sous lui, voir tout ses muscles se tendrent sous ses caresses, ressentir à quel point elle n’aimait pas ça… quelle douce sensation. James ne quittait pas un sourire ravi et content, même lorsqu’il lui embrassait le cou. Pourtant, malgré tout, il trouvait ça dommage que l’hybride ne réussisse pas à prendre un minimum de plaisir sous ses caresses. Enfin, la réaction de la demoiselle était bien meilleure que tout ce qu’il avait pu imaginer. Tout son corps semblait être parcouru de spasmes, comme si elle était sur le point de pleurer. Rien ne pouvait plus le satisfaire que cela.

Sa main libre explorait toujours doucement la peau nue de l’hybride. Cette dernière était douce et chaude, ce qui laissait envisager encore d’autres supplices bien plus doux encore aux yeux du jeune homme. Et puis, comme si elle était arrivé au bout de ses limites, comme si elle n’en pouvait plus, James senti une petite larme couler le long de la joue de l’hybride. Son sourire s’agrandit plus encore. La voix pleine de détresse de la jeune femme parvint à ses oreilles. Elle le vouvoyait ? Alors qu’il y a pu, elle osait utiliser un certaine vulgarité avec lui ? La pauvre devait vraiment être dans tout ses états… Alors que James s’apprêtait à répliquer, il sentie la pression qu’il exerçait sur le poignet de l’hybride se relâcher brutalement. Les réflexes et les mouvements de la demoiselle étaient très rapides. Pas vraiment habitué à ce qu’on lui échappe de la sorte, James avait relâché son emprise et elle en avait profité.

Ne protestant pas, James s’apprêtait à revenir à la charge. Il n’en avait pas fini avec elle. Alors qu’il avança d’un pas vers elle, la jeune hybride lui assena un violent coup de poing au visage avant de s’enfuir à toute jambes. On ne pouvait pas vraiment dire qu’il avait été sonné par ce coup très surprenant, auquel il ne s’était pas du tout attendu. Pourtant, James la laissa partir. Une petite douleur se fit sentir au niveau de sa lèvre inférieur. Tranquillement, le plus tranquillement du monde, James porta sa main droite à sa bouche, puis il constata que la petite furie lui avait ouvert la lèvre. Un fin filet de sang s’y échappait. James se mit à sourire de plus belle, réprimant même un petit rire. Il s’approcha du lavabo et cracha sommairement le sang qui commençait à lui emplire la bouche.

Bon maintenant, il fallait partir à la poursuite de celle qui avait osé lui faire ça. Malgré tout son sadisme et sa « haine » qu’il portait aux esclaves de tout genre, James ne put s’empêcher de trouver la jeune hybride bien courageuse. Il quitta la petite salle de bain, prenant soin de prendre la petite pile de vêtements propre avec lui, et commença à parcourir le couloir. Le pas légèrement pressé, les poings fermé, les sourcils froncé, James commençait maintenant à se demander si la demoiselle ne s’était pas fait la belle. Si s’était le cas, la situation devenait un peu plus compliqué qu’il ne l’aurais voulu. Etre obligé de faire appel à un traqueur pour qu’on lui retrouve son bien n’était pas du tout une chose plaisante. La colère prenait le dessus. Comme toujours trop rapidement.

"Krisna !!" hurla t-il.

Oui, malgré tout, il s’était parfaitement souvenu de son prénom. James continua ainsi pendant de longues minutes à hurler son prénom. Il commençait à perdre patience. Jouer à cache-cache n’était pas son jeu favoris. Ouvrant à la volé chaque porte qui passait devant lui, James fini par s’arrêter sans un bruit devant une porte qui donnait sur un petit cagibis. Arquant un sourcil, perplexe, James tendit l’oreille. Il n’était pas en train de devenir fou, quelqu’un était bien en train de sangloter derrière cette porte. Il fourra sa main libre dans sa poche et poussa un long soupire. Finalement, James ouvra brutalement la porte d’un royal coup de pied. La porte s’ouvrit donc brusquement et alla se cogner contre le mur qui la soutenait dans un grand bruit. James jeta un coup d’œil à l’intérieur. L’hybride était bien là. Prostrée sur elle même dans un coin du cagibis. De nouveau, le jeune homme poussa un soupire. Il ressortit sa main de sa poche et essuya une nouvelle fois le sang qui continuait de couler de sa lèvre. Il s’approcha finalement d’elle, doucement et s’accroupit à son niveau. Il posa les vêtements qui était destiné à la jeune femme sur le sol, près d’elle et la regarda un moment. Puis, James fouilla dans l’un de ses poches et sortit un léger bracelet métallique, en argent à première vue qu’il attacha calmement à la cheville droite de l’hybride. S’assurant que ce dernier était bien fixé, il prit le menton de la demoiselle, assez fermement pour ne pas qu’elle se dérobe, mais pas non plus brutalement.

"Bien. Ce bracelet, tu ne peux pas l’enlever. A moins de te couper le pied, ce qui serait probablement très douloureux et complètement stupide. Il te permet de te balader tranquillement en ville, sans risque de te faire ré-attraper et remit en cage. Il prouve que tu m’appartient. Il me sert également à savoir où tu est."

James marqua un court silence avant de reprendre :

"Je doit te féliciter pour ce coup de poing magistral. Ca faisait des lustres que je n’avait pas vu mon propre sang couler. Mais ne te réjouit pas trop vite. C’est la première et la dernière fois que je te laisse faire ça. La prochaine fois, je risque de vraiment m’énerver et tu risque d’en pâtir… Moi aussi je sais cogner…"

James se leva, regarda quelques instants l’hybride et poursuivit :

"Bien. Maintenant que tu sais à quoi t’en tenir, lève toi et habille toi. Je t’attend en bas. J’ai très faim pas toi ? Tu va nous faire quelque chose à manger."

Sur ce, James quitta la pièce et descendit au rez-de-chaussée. Il s’affala dans le canapé et attendit que la jeune hybride retrouve le courage de descendre pour le rejoindre.