la fuite de l'allemand...

Encore une fois Abel n'était pas la ou il devait être...Normalement il devait se trouver dans une cage dans la réserve d'esclaves a olphéra mais encore une fois notre cher Abel avait fait des bêtises pour se sortir du pètrin...En fait il avait due faire croire au vendeur de la réserve qu'il allait jouer le catin pour lui, du genre qu'il allait se laisser prendre dans sa cage...Mais bon il s'était prit quelques bons coups de poing et Abel avait pût sortir de la réserve, mais non sans mal...Il avait été poursuivit par les hommes du vendeur...

Enfin bref finalement il dû sortir de la ville en courant comme un taré pour ne pas se faire prendre...Sortir de la ville en courant n'était pas chose facile, mais lui il y était arrivé...L'adrénaline a son comble il se retrouva dans un endroit qu'il n'avait jamais vue auparavant...Une forêt dont les arbres étaient noirs...Le ciel sombre et vraiment couvert...on aurait dit la forêt de l'horreur....

Il alla donc se poser dans un recoin...Il était tellement crevé qu'il n'arrivait même plus a bouger et ses jambes tremblaient a cause de la fatigue...Mais juste a ce moment la il entendit un bruit...Il était a présent sur ses gardes mais ne parlait plu pour pas vraiment se faire repérer...Mais vue qu'il était crevé même si on l'avait repérer il aurait eu du mal à fuir...

C'est à l'orée des bois que Rosa commença seulement à reflechir à ce qui pouvait bien la mener ici... Adossée contre sa voiture, elle regarda les arbres ténébreux, comme les cieux... Constat qui lui avait fait prendre en plus de sa canne un parapluie, même si sous ces branches, il aurait tôt fait d'être arraché...

Elle n'arrivait cependant pas bien à comprendre ce qui l'avait poussée à venir ici. Et si des raisons telles que "après tout, c'est joli" pouvaient convenir à la plupart des gens pour se rassurer, la psychologue qu'était Rosa ne pouvait se contenter de quelque chose d'aussi creux...

Ce fut donc essentiellement pour comprendre ce qu'elle aurait bien pu chercher ici qu'elle s'engouffra, sans plus d'état d'âme, dans la forêt noire... La progression était difficile, surtout pour elle: sa canne s'enfonçait dans l'humus, ou cognait contre les racines... Mais, pourtant, quelque chose en elle, l'assura que ce n'était pas vain, et qu'il y avait quelque chose à voir.

Quelque chose, ou bien, quelqu'un, se dit-elle, en entendant les respirations haletantes -et assurément humaines- seules avec ses pas à percer le silence de cette inquiétant bois... Elle progressa vers sa source, trouvant, à terme, Abel ainsi posé...

"Ca vous prend souvent de faire un marathon au beau milieu des bois?"

Demanda-t-elle, ironique et cassante comme elle l'était avec tout individu masculin...

Abel était au bord du stade comateaux, comme un ashmatique qui a trop couru ou un alcoolique qui a trop bue, mais lui c'était plutôt parceque de se tapper un sprint de disons...quelques kilométres, n'est chose facile pour personne, et encore moins pour lui qui n'avait pas l'habitude de faire du sport, mais la il avait franchit ses limites pour éviter d'être chopé par des traqueurs...

Sa respiration accélérée faisait écho dans sa tête, et les gouttes de sueur perlaient sur son visage, lentement mais assurément...Il savait qu'il y'avait quelqu'un dans les parages...Il n'avait pas vue la personne qui s'y trouvait mais les bruits de ses pas n'était pas une douce mélodie ou bruit naturel que l'on puisse ignorer....Abel leva le regard, juste a coté de lui se trouvait une femme avec une canne...Succulente certes...

Sa phrase fît sourire Abel...encore une personne dont l'ironie été encrée dans les veines, pensat'il, ou plutôt les sarcasmes du genre doux..Abel afficha un sourire, au moins il était sur de ne pas se trouver devant une traqueuse, ou sinon elle ne devait pas être super bonne dans son genre vue qu'elle avait du mal a marcher vue la canne...

Petit à petit, sa respiration et les tremblements de son corps de calmaient mais ces deux effets de la fatigue n'étaient pas encore disparus.

"amüsiert sehr die gute Ramme... Et vous...avez vous toujours ce dont de lâcher des sarcasmes qui ne font ni chaud ni froid a ceux a qui ils sont dirigés? disons que non sa me prend pas souvent...."

Comme d'habitude il avait laché quelques mots en allemand, sa langue natale de part de père et mère...

A la réponse de son interlocuteur, Rosa répondit tout d'abord, avec un certain accent, mais, une assurance dans le rythme de sa phrase:

"Bitte, wollen Sie von Deutchem reden anhalten?"

Puis après une petite pause:

"Non pas que je trouve cette langue désagréable, mais, je suis plus habituée à parler ma langue natale. Je suppose que la vôtre n'est pas celle d'ici, mais, malheureusement, vous êtes en terrain conquis... Qui plus est, les souvenirs de linguistique que j'ai dû assimiler pour pouvoir approcher du Freud se font peu à peu lointains..."

Ceci dit, elle se défit du manteau qu'elle portait par dessus son haut sans manche, et le déposa au sol pour s'en faire un tapis, sur lequel elle s'assit, faisant face un tantinet plus confortablement qu'auparavant, à Abel, se disant furtivement qu'elle avait été bien inspirée, lorsqu'elle s'était dit que pour une fois, elle priviligierait le pantalon sur la jupe. Ainsi installée, elle reprit:

"Et pour répondre à votre question, toute rhétorique qu'elle soit, je ne suis ainsi que devant les individus croisés dans les bois environnants à Olphéra et ressemblant à des esclaves en fuite éperdue..."

Elle attendit la réponse de son interlocuteur, en ramenant à ses côtés sa canne et son parapluie.

Abel soupira...Encore heureux il avait un peu d'air et de force pour respirer convenablement, quoi qu'il ne fallait pas exagérer, même si il aurait put s'endormir ici et maintenant, même devant cette femme inconnue, il tenait le coup. Il était assez têtu faut avouer...En l'entendant parler ce qui semblait être un essaie d'allemand, Abel eut un sourire plutôt gentil, elle avait fait un petit effort pour lui montrer qu'elle même ne parlait pas l'allemand, rien que pour cela il allait la respecter....

"je comprends tout a fait ma bonne dame. Non ma langue natale es l'allemand ce qui doit sans doute prouver que je ne suis qu'un esclave qui a tenté de fuir, je ne vois pas a quoi cela me servirait de le cacher si je n'ai aucun document officiel qui puisse prouver que je suis...autre chose..."

Il l'avait observé pendant qu'elle posait son manteau a terre et qu'elle s'y mettait en position assise dessus avec sa canne et son parapluie...Quelque part Abel avait envie d'être gentil, mais dans ces conditions ce n'était pas chose facile il fallait le dire...

"je m'excuse pour mon manque de politesse, je me nomme Abel-Caïn Straüs, peut être avais vous entendu parler de ma famille quoi que j'en doute vue qu'elle es tombée dans la déchéance et la honte et donc l'oublie...Mais sinon belle dame dites moi quel es votre nom? si vous jugez cette question trop indiscréte de la part d'un simple esclave, veuillez m'en excuser..."

"Ma foi, même si votre famille était tout ce qu'il y eut de plus radieuse, les potins des grandes familles, vous savez... Ca me passe au dessus de la tête..."

Dit-elle, en regardant le plafond de feuillages dense...

"Ce n'est pas trop indiscret. Je me nomme Rosa Rosado, esclave germanique. Mais, tu m'intrigues. Tu viens de fuir, et pourtant, tu sembles parfaitement accepter ta condition. J'ai vu du déni bien plus poussé au travers, entre autres, de ma profession -je suis psychiatre/psychologue- A dire vrai, je sens une certaine... Dualité. Comme si ton moi profond voulait fuir, mais que ta raison voulait faire voeu de pénitence, payant pour toute la famille, qui te laisserait un sentiment de culpabilité..."

Elle marqua une pause, puis, soupira.

"Maudite déformation professionelle..."

» aprés sa fuite...