Théodore Kahaut-Roue

Nom : Kahaut-Roue.
Prénom : Théodore.
Âge : Quinze ans.
Sexe : Masculin.
Sexualité : Bisexuel.
Métier : Violoniste.
Niveau social : Vagabond.


Famille :
Issu de deux riches lignées, les Kahaut et les Roue, Théodore grandit dans un milieu outrageusement chrétien. Mais au fond de lui, il croyait en autre chose : en l'homme, tout simplement. Il sentait que ces valeurs n'étaient pas en adéquation avec ce qu'il aimait. Il prit donc le large, décidant de vivre de l'argent que lui rapporterait son art, et guère décidé à adopter un jour le moindre petit esclave.


Histoire :
Cet enfant trouvé et anonyme fut adopté par les Kahaut-Roue de Tabris. Les Kahaut de Tabris sont une branche particulièrement décadente des restes de la noblesse française, férue de mythologie angélique et de mystique judéo-chrétienne, et les Roue une grande famille de la jet-set, du type nouveaux riches, passionnée de religion bouddhiste (ils choisirent leur nouveau patronyme en fonction de la Roue traditionnelle). L'enfant fut baptisé "Théodore Louis Naguisae Kahaut-Roue de Tabris".
Dès son enfance, Théodore montra un amour sans bornes pour tous ceux qui l'entouraient, ayant le plus grand mal à se prononcer sur leurs défauts. Cela ne fit que se nuancer avec les années, car s'il appréciait les bons côtés de son entourage, il haïssait ce nom alambiqué, et il ne devait pas tarder à se désigner simplement comme "Théodore Kahaut-Roue". Il parcourut les multiples volumes du trésor familial, une traduction des Manuscrits de Qrâm et d'autres recueils apocryphes, avant de s'intéresser davantage à des ouvrages de fiction.
Théodore grandit, se sentant de plus en plus éloigné de sa famille. Ses études l'ennuyaient. Il trouva refuge dans la musique, exprimant sa tristesse de la seule manière qu'il considérait comme convenable : par des mélodies. Après avoir tâté de divers instruments, Théodore choisit le violon. Il mit très longtemps avant d'en jouer convenablement, et finit par atteindre un niveau honorable dans cet art.
La maîtrise du violon en vint à le convaincre qu'il fallait prendre le large. Où serait donc son maître si pour choisir sa vie, il n'était liberté ?
Aussi il fugua, à quinze ans, et traversa plusieurs frontières avant d'atterrir à Olphéra, bien décidé à ne faire de mal à personne et à aimer chacun...



Physique :
Adolescent maigre et androgyne à l'allure assurée, Théodore possède des yeux écarlates, une peau pâle et des cheveux argentés aux reflets légèrement bruns. Son corps nu, fin, ne porte nulle cicatrice, et sa musculature réduite apparaît d'autant mieux proportionnée qu'elle est soulignée par son épiderme d'albâtre, presque lumineux dans la blancheur. En tous points, il apparaît comme l'une de ces statues antiques de garçons doux et féminins.
Son dos fort délicat apparaît semblable à celui d'une jeune fille de par des épaules particulièrement rondes, une courbe élégante et des fesses magnifiques, légèrement rebondies, fermes et musclées. Un unique grain de beauté près du rein droit permet de ne pas considérer cet être comme une sculpture qui serait mystérieusement venue à la vie.
Sous ses pectoraux fermes et tendres, il n'a guère d'abdominaux, et son ventre crémeux est souligné par son unique pilosité : la région pubienne, zone de poils argentés étrangement souples, où perce l'appareil génital. Large comme trois doigts (Théodore a les doigts fins), le phallus est long de dix centimètres au repos, de vingt en érection. Ornées de quelques boucles lunaires, les bourses sont également harmonieuses, bien séparées et pendant fièrement.
Théodore se vêt habituellement de couleurs sombres, mais il aime occasionnellement les vêtements simples et colorés.



Mental :
Théodore fait partie de ces personnes qui préfèrent voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Optimiste au-delà des normes communément admises, il considère que le monde est rempli de personnes formidables et qu'il a beaucoup de chance d'en connaître certaines. L'adolescent considère l'existence comme un don prodigieux, un cadeau fait par ses parents inconnus, et il n'est guère sujet au cynisme, au nihilisme et à la dépression, qu'il considère comme inutiles et même néfaste. Il hait le pessimisme et se fait un plaisir de remonter le moral de son entourage.
Théodore est très artiste, très "poète" dans son tempérament. Il peut rester figé des heures à admirer un paysage particulièrement esthétique, mais il préférera encore le parcourir. C'est pour cela qu'il emploie son existence à vagabonder de par le monde, avec son violon et un petit nécessaire de toilette pour tous bagages.
Il garde une nostalgie toute particulière de son séjour au château de Karter.