Liberté mental [PV Rosa]

Leila se promenait dans les rues, dans la journée. Elle repenssa à son frère stupide, qui la violait quand sa lui chantait. Inseste, c'est de sa que Leila avait marre. Elle regardait tout les joli couples qui se baladaient, main dans la main, quand elle penssait qu'avec Ynai, ce n'était pas de l'amour, juste de la violence et de l'abus sexuel.

Elle passa devant l'hôpitale puis elle décida d'aller consulter la psychologue. Elle entra, trouva la porte et cogna doucement. Elle entrouvit la porte puis elle dit dans une vois étouffé:

-Je peux entrer?

"... Et c'est interessant comme réaction, vous voyez. Parce qu'a force de recevoir certaines critiques gratuites, vous vous focalisez sur la réaction, et non plus sur les raisons qui peuvent pousser à celles-ci... Mais, les reproches chroniques, pour vous, remontent à avant ce que vous m'avez décrit? Une mère exigeante par ex..."

C'est à ce moment là que Leila entrouvrit la porte. Une voix masculine aurait vallu un refus immédiat, bien sûr, mais, ce son charmant lui vallut le bénifice du doute. Pas l'absolution immédiate, professionalisme oblige, mais, tout de même.

"Les rendez-vous se font à la réception. Sinon, je ne vais pas vous laisser sur le pas de la porte pendant..."

*Elle regarda la pendule au dessus de la porte*

"Les dix-huit minutes qui nous écarte de la fin de la séance de monsieur. Entrez, donc."

Leila ne s'empressa pas d'aller attendre que la chère demoiselle veule bien la rencontrer. Elle voulait qu'elle prendre une place... Et quoi encore? Elle avait de sérieux ennuit, elle voulait le plus tôt possible, se dégager des images de son frère aîné, Ynai. Elle fit signe au monsieur de quitter et elle s'assit sur la chaise pour les patiens. Elle regarda la jeune femme, prit une bonne inspiration et se lança à tout lui raconter... Enfin... Un peu tout.

-Je voulais venir vous voir depuis bien des années, mais j'en avais pas le courage. La peur est bien trop présente, mais là, j'en ai assez, il faut que sa cesse.

La jeune Flinndak venait de tout balancer en un soupir. Comme une flèche. Elle se calma un peu, prit une autre inspiration puis elle dit doucement et timidement:

-Je... Je me fais constament violer et malmener par mon frère... S'il vous plaît, aidez-moi! J'ai besoin de chassez mon frère et ses gestes répugnants. Tout ma jeunesse je vie une vie de soumise, depuis mon adolescance je subit les assauts répétés de mon frère. Alors je vous en pris, aidez-moi à devenir une femme libre d'esprit.

Pour la première fois de sa vie, Leila venait juste de révéler son passé sombre, celui avec qui elle avait donné corps et âme, à celui à qui elle aimait toujours malgré la violence envers elle. Oui, elle était incapable de ne pas pardonner à son frère car elle avait un caractère trop doux. Elle fondit en larme, cachant son visage entre ses mains d'ange, sali par Ynai. Pour elle, son corps en entier était sale, repoussant, tout cela était grâce à son fabuleux frère.

Lorsqu'elle vit son invitée pousser la porte, elle la reconnut aussitôt. Bien que discrète, la famille héritière avait néanmoins une forte image dans la culture populaire, et, voir l'une des membres de celle-ci arriver à l'improviste n'est pas un évènement commun.

Ce qui était encore moins commun était de la voir, si pressée, faire comprendre au patient déjà présent qu'il devait partir au plus vite... Comme si elle semblait prête à exploser... Aussi Rosa commença-t-elle par se joindre à Leila pour faire se lever le patient. Plus symboliquement qu'autre chose, bien sûr, étant en chaise roulante. Elle lui glissa quelques mots à la volée, autant par politesse que par professionalisme:

"On... Prolongera la scéance la prochaine fois. Cas de force majeure, clairement et visiblement. Soyez fort, tout ça. Hop."

Accompagnant encore un peu ledit patient vers la sortie, Rosa referma la porte, puis, se retourna -enfin, fit faire un demi-tour à sa chaise roulante quoi- pour faire face à la riche héritière, qui parla aussitôt, et qui parla de choses effrayantes...

Touchée par les mots de sa nouvelle patiente, avant de répondre, Rosa s'approcha, et pris les mains de Leila dans les siennes, calmement.

"Ne paniquez pas mademoiselle, ne paniquez pas... Ici, nous ne sommes que vous et moi. Ne vous inquiétez pas, tous ces malheurs sont loin de vous et ne vous rattraperons pas... Vous pouvez me faire confiance. Rassurez-vous, vous avez déjà été très forte de venir ici malgré toutes ces... Ces horreurs..."

Elle instaura un moment de silence, passant ses pouces sur le dos des mains de Leila un temps, avant de ramener les siennes aux roues de sa chaise, afin de reculer un peu, et de ne pas perdre de vue le professionalisme, malgré le côté si soudain de ce cas.

"Je sais que ça pourra vous paraître dur, mais... Je vous demanderais de décrire avec précision le ressenti, les souvenirs que vous avez de ces viols, de cette soumission. Déjà pour que je vous comprenne mieux, mais, avant tout, pour que vous puissiez enfin vous décharger, vous libérer de tout ce que vous contenez en vous. D'accord?"

Dit-elle, en tendant le bras vers son bureau pour récupérer de quoi prendre des notes.

Leila se leva d'un bond. Elle en avait assez entendue. Depuis toutes ces années de souffrances et d'ignorance, c'était maintenant que quelqu'un réajissait? Elle n'en voulait pas à Rosa personellement, mais de savoir que enfin quelqu'un se souciait d'elle, la rendait folle. Jamais en tant qu'héritière, elle n'avait eue une attention aussi spéciale que celle-ci. Peu après, Leila s'avança vers la machine à eau, prit un verre pour se rafraichir et le buva rapidement. Elle vint se rassoir proche de la dame et elle arrêta de pleurer.

-Je suis stupide.... Comment ai-je pu me laisser faire, comment ai-je pu supporter tout se mal qu'il me faisait?

Leila sombrait peu à peu dans ses propres cauchemars. Elle était assise sur cette genre de chaise de consultation. Elle avait sa tête entre ses bras, murmurants tout sortes de mots que quiconque pouvait d'istinguer et ni comprendre leur signification.

Sa cli... Sa patiente semblait affligée à un point peu commun... Certes, les faits relatés étaient loin d'être annodins, mais, en temps normal, il y avait aussi une gêne, un côté malsain qui s'instaurait... Avec elle, c'était limpide, clair comme de l'eau de roche... Ce qui voulait dire, soit qu'elle mentait, soit qu'hormis ces relations malsaines, elle était l'un de ses premiers moyens d'émerger de la solitude... Dans les deux cas, il vallait mieux agir avec professionalisme.

"Ce n'est pas votre faute... Il ne faut pas vous appitoyer vous comprenez? C'est ce que veulent toujours ceux qui font ceci... Plus que de chercher à faire leur affaire, ils cherchent aussi à détruire celle en face... Vous ne supportez pas le mal qu'il vous fait, vous ne l'avez jamais supporté... Vous l'avez juste interiorisé, faute d'oreille à qui confier vos soucis..."

Rosa marqua une pause, afin de lui laisser le temps de souffler, puis reprit, calmement:

"Mais, avant de parler de l'après... Je crois qu'il va vous falloir trouver la force, dorénavant, de refuser... C'est sur ça qu'on va se concentrer, d'accord?"

Leila commença à rire bêtement. Elle voulait qu'elle se concentre sur le fait de dire non à son frère. D'un façon ou de l'autre, son frère la violerait quand même, mais de toute façon, Ynai était devenu complètement homosexuel depuis sa rencontre avec Brise. Leila regarda droit dans les yeux de la dame, ne souriant plus, prenant un air satisfait mais à la fois neutre.

-Mon frère est devenu complètement homosexuel chère dame. Pourquoi je suis venue ici, c'était pour me libérer de se secret qui m'écrasait de jours en jours. Grâce à vous, je me sens déjà beaucoup mieux. Mais je veux revenir vous consulter à chaque semaine, pour voir comment mon état en sera rendu.

Leila se leva, fit quelques pas avant de se remettre à parler. Elle prit une voix toujours neutre, mais restait toutefois parlable et non froide et distante. Malgré tout ce qu'elle lui disait, Leila restait quand même parlable.

-Je veux vous parler de mes rapports sexuels...

Leila se rassie devant la consultante et reprit.

-J'ai des relations sexuelles avec un homme... À vrai dire, c'est un traqueur. Pour lui, il dit que je ne devrais pas traîner avec lui... La même soiré que je l'ai rencontré, j'ai eue mon vrai rapport sexuel, la première fois que j'était concentente... Je dois avouer que j'ai adoré cette soirée bestiale, fougueuse même... Et j'aimerais entamer une vie avec cet homme. Le problème, c'est que lui n'ose pas vraiment puisque je suis un héritière de la famille Flinndak. Mais cet homme à changé ma vie et j'ai envie de passer le reste du temps avec cet homme, mais je ne sais comment lui dire, j'ai peur qu'il me dise non... De plus, je crois être enceinte de cet homme.

Leila prit une pose, laissant parler la dame qui l'aiderait à faire le bon choix. La jeune héritière aurait du être dans sa semaine depuis déjà un bon moment, ayant toujours été régulière... De plus, elle le savait, aucun des deux ne c'étaient protégés, donc, elle avait consu un enfant, avec ce traqueur.

Rosa leva un sourcil. Ah? C'était déjà réglé, mais, elle allait quand même venir régulièrement, juste histoire de tailler une bavette? Des cli... Des patientes comme ça, elle en voudrait plus souvent...

Elle s'apprêtait à faire une remarque là dessus, mais, juste à ce moment, Leila décida de lui parler de ses rapports... Et, quelqu'un qui parle de ses rapports, ça ne s'interromp pas, tout de même.

Devant le typique de la chose, elle fit un petit sourire, s'installa confortablement dans son siège, tout commençant à s'expliquer.

"Alors c'est pour ça que vous tournez comme un lion en cage, je vois mieux... Je ne voudrais pas vous inquiéter, mais, cette relation n'est pas forcément saine saine. Enfin, pas comme vous l'entendez, en tout cas.

Vous êtes une jeune fille de bonne famille, vous vivez de façon assez renfermée, renfermée vous même aussi à cause de cette histoire de secrets, et donc, on peut affirmer que vous n'êtes pas du genre à sauter sur le premier venu, pourtant, c'est ce que vous avez fait. Pour fuir le souvenir de votre frère, exorciser ces démons du passé, tout ça.

Et c'est très bien de ce côté, pas de problème. Seulement, l'attachement que vous ressentez pour lui, est assez artificiel... C'est votre première relation, alors, vous voyez déjà, toute romantique, le grand amour, le père de vos enfants... Mais pourtant, vous l'avez dit vous même: "Je vais vous parler de mes rapports sexuels" pas rapports amoureux. Vous ressentez un attachement pour lui uniquement parce qu'il est mieux que ce à quoi vous avez été soumise jusque là, et ne voyez pas ses éventuels torts... C'est normal."

Jouant avec un stylo, Rosa reprit:

"Lors des débuts de relation, le cerveau a une répartition de l'irrigation différente de l'habitude. Ainsi, les centres émotifs sont plus actifs, et, les centres du jugement, aussi, sont endormis, c'est pour ça qu'on dit que l'amour rend aveugle."

Elle se pencha un peu en avant, pour donner plus de poids à son conseil:

"Evitez d'avoir un stress trop important, essayez de nouvelles experiences... Et si ça peut vous rassurer, tant que vous êtes dans l'hopital, profitez-en pour vérifier si vos "craintes" sont fondées."

Leila avait bien écouté la jeune psychologue de début à la fin. Oui certe, ce devait que n'être qu'une aventure et non un amour. Avant la consultation, Leila avait enfoui un teste de grossesse dans sa sacoche, histoire de l'esseyer si il serait positif. Leila regarda la jeune femme, le visage beaucoup plus dégagé et elle lui dit:

-C'est conseil son merveilleux! Comment vous dire merci...?

Leila prit les mains de la psychologue et elle la regarda un moment dans les yeux avant de rajouter:

-Merci de m'aider vous m'avez bien dirigé dans tout cela! Mais je crois pareil que je suis enceinte.... J'ai avec moi un test de grossesse, es-ce que je peux aller l'utilisé et revenir?

Leila lâcha les mains de celle-ci et elle prit son sac à main. Elle se dirigea vers la porte, et elle sortie. La jeune héritière se dirigea vers une salle de bain, et esseya son test. Lorsqu'elle en sortie, son visage était sombre, neutre, sans expression, comme si elle venait d'aprendre que quelqu'un de cher était mort. Elle se rendit dans le bureau de la psy et s'assie avec son test, sur la ''chaise'' de consultation. Leila ne disait pas un seul mot, attendant que la dame parle avant elle.

Dans un premier temps, Rosa n'eut pas vraiment le temps de réagir, se contentant, donc, de laisser Leila parler, puis partir...

Lorsque celle-ci revint, livide comme un zombie, la psychologue eut un petit temps d'arrêt, puis, calmement, presque didactiquement, dit à Leila.

"Dites-moi. Sauf votre respect, lorsque vous allez dans un restaurant gastronomique, est-ce que vous prenez un hamburger avec vous? J'en doute...."

Puis, se levant pour s'approcher de Leila, elle se saisit du test sans même regarder le résultat, et le jetta avec vigueur dans sa corbeille, avant de se retourner vers sa patiente pour lui parler non moins vivement:

"Alors vous allez arrêter d'avoir cette tête d'enterrement, vous allez en sortant de mon cabinet faire un vrai test, avec un vrai médecin, et un vrai taux de réussite, puis qu'importe le résultat, vous allez prendre des mesures pour éviter les complications, tant les complications futures que les complications actuelles, parce qu'il n'est pas question que cette homme de passade soit quoi que ce soit de plus, sinon, c'est fessée, compris?"

Puis, se rasseyant, elle dit, plus pour elle même que pour Leila:

"J'vous jure, c'est autrement plus facile d'être lesbienne."

La jeune femme avait sûrement raison sur toute la ligne. Leila devrait aller passer un vrai test avec les machines de l'hôpital. Ce serait déjà beaucoup plus vrai et plus sur... La jeune femme prit la main de la psychologue et elle lui dit:

-Merci beaucoup! Je me sens déjà beaucoup mieux! Je reviendrai vous revoir pour poursuivre cette consultation avec vous! Encore merci!

Leila quitta la pièce, et se dirigea vers l'ascenseur. Elle pesa sur le bouton ''6'', où elle s'en allait pour aller passer un vrai test de grossesse. Elle avait couché avec Amar depuis déjà deux semaines et demi, peut-être que le test marcherait si elle serait vraiment enceinte. Leila franchissa le couloir pour se diriger vers un bureau de réception. Elle prit rendez-vous et elle passa en après-midi... Le résultat y était remit la journée même, à l'instant même... Le test était...

[Suite avec Léo dans le poste: Dans ma chambre, avec toi[PV] ]

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